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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 19:02

J'attendais d'avoir assez d'éléments pour pouvoir écrire quelque chose. Aujourd'hui, j'ai été servi. Autant commencer par les deux là. Mon anglaise et mon batteur. Je vais commencer à prendre les paris pour le jour où ils vont m'annoncer qu'ils sortent ensemble. je me sens affreusement coupable alors qu'au fond, eh bien sans moi, ils se seraient quand même trouvés. Ouais, 'fin je me souviendrai toujours du jour qui a déclenché tout ça. Un fameux vendredi des vacances. Vacances de Noël ? Je ne sais pas, en attendant ... Voilà.

 ****
" Franchement ... Son mec craint. Il la traite comme une moins que rien. On dirait que c'est sa pute. "

" Hum ... "

" Non, mais sérieusement, franchement, elle mérite mieux ... tu trouves pas ? "
" Ouais, c'est sûr ... "
" Et ... toi ? Tu t'imagines * petit sourire qui en dit long * ? Etre avec elle ? "
" * rire un peu gêné * "
" Ben c'est vrai quoi, tu l'aimes bien et elle ... Je crois bien que c'est réciproque, alors ... Pourquoi pas ? Et puis ... Ce sera toujours mieux l'autre ! "
" Ouais maisbon, voilà ... "

****

... Hum ... Putain, mais qu'est-ce que j'ai fait ? Et elle ...  Mon anglaise. Pourquoi je n'arrive plus à la regarder en face ? Rha ... ! A chaque fios que j'agis d'une certaine façon, j'ai tendance à voir les conséquences puissance 100. Ca peut être utile. Là, non. Je manque de recule. Non, ce n'est pas ma faute. ils ont fait leur propre choix. C'était dans l'ordre des choses.

" Mais alors si tout est pour le mieux, dis-moi pourquoi moi, je ne vais pas bien ? "

Mais elle me fait confiance, mon anglaise. Je dois avouer que j'ai été surpris, tout à 'lehure, dans le bus. Oui, surpris. Agréablement surpris certes, mais surpris quand même ! J'ai un peu de mal avec les déclarations d'affection depuis le dépuis de cette année. Alors quand on m'en fait une ... Ca me fait tout drôle. je ne suis pas habitué à ça. Je n'y suis plus habitué.

" [...] Ju t'es bien plus qu'un simple pote, crois moi. J'irai même jusqu'à dire que t'es mon meilleur pote. C'est la première fois que je rigole autant avec un mec, que je mentends aussi bien, à qui je me confie, et qui connait tout de moi :) " *

 * en langage sms ... Je pouvais pas faire ça, obligé de traduire ! xD

Wow. J'ai faillis laisser tomber mon téléphone tellement je ne m'y attendais pas ! Et puis il y a eut tout à l'heure. Alors que je m'apprêtais à commencer cet artcile ... Nouveau Message : Elia. Hum ... Je te jure que je ne m'en lasse pas. Ca m'a coupé la respiration et l'espace de quelques secondes, j'ai bien cru que mon coeur allait exploser mes côtes. Rha ! Ca ne change pas. Pas ça !  C'est bien et mal. Ouais ... je suis à peu près sûr que Jane dirait que c'est mal, mais elle n'est pas là =) ! Alors courageusement (...), j'ai appuyé sur le gros bouton du clavier pour lire le message et là ... Eh bien j'ai souris. Ca fait chier de l'admettre, mais ça me fait plaisir d'avoir de ses nouvelles. Ca fait du bien de te savoir en vie et pleine de vie.

Alors maintenant, me voilà en train de m'exploser les oreilles à coup de cornemuse, de basse et de batterie ! Glasgow Jam, les enfants, Glasgow Jam <3 ! Pour finir, on va s'écouter une reprise de Womanize by Lily Allen ! <3 !

 

 

Superstar, where you from, how's it going?
I know you, gotta clue whatcha doing
You can play brand new to all the other chicks out here
But I know what you are, what you are, baby

Look at you, getting more than just a re-up

Baby you, got all the puppets with their strings up
Faking like a good one, but I call 'em like I see 'em
I know what you are, what you are, baby

Womanizer, woman-womanizer, you're a womanizer,

Oh womanizer, oh you're a womanizer, baby
You you you are, you you you are
Womanizer, womanizer, womanizer

Boy don't try to front
I-I know just-just what you are-are-are
Boy don't try to front
I-I know just-just what you are-are-are
You got me going
  You're oh so charming
But I can't do it
You womanizer

Boy don't try to front

I-I know just-just what you are-are-are
Boy don't try to front
I-I know just-just what you are-are-are
You say I'm crazy
  I got your crazy
You're nothing but a
  Womanizer


Daddy-o, you've got the swagger of a champion

Too bad for you, you just can't find the right companion
I guess when you have one too many, makes it hard, it could be easy
Who you are, that's just who you are, baby
Lollipop, you must mistake you're a sucker
To think that I, would be a victim, not another
Say it, play how you want it
But no way I'm never gonna fall for you, never you, baby

Womanizer, woman-womanizer, you're a womanizer,

Oh womanizer, oh you're a womanizer, baby
You you you are, you you you are
Womanizer, womanizer, womanizer

Boy don't try to front
I-I know just-just what you are-are-are
Boy don't try to front
I-I know just-just what you are-are-are
You got me going
  You're oh so charming
But I can't do it
You womanizer

Boy don't try to front

I-I know just-just what you are-are-are
Boy don't try to front
I-I know just-just what you are-are-are
You say I'm crazy
  I got your crazy
You're nothing but a
  Womanizer


Maybe if we both lived in a different world

It would be all good and maybe I could be your girl
But I can't 'cause we don't, you

Womanizer, woman-womanizer, you're a womanizer,

Oh womanizer, oh you're a womanizer, baby
You you you are, you you you are
Womanizer, womanizer, womanizer

Boy don't try to front

I-I know just-just what you are-are-are
Boy don't try to front
I-I know just-just what you are-are-are
You got me going
  You're oh so charming
But I can't do it
You womanizer

Boy don't try to front

I-I know just-just what you are-are-are
Boy don't try to front
I-I know just-just what you are-are-are
You say I'm crazy
  I got your crazy
You're nothing but a
  Womanizer

(Lily Allen - Womanizer - Cover)

 

 

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5 avril 2010 1 05 /04 /avril /2010 19:05

Finalement, j'ai mis plus de temps que je le pensais à écrire. Il faut dire que j'avais d'autres choses à l'esprit hier. Je me dois de rester en mouvemet, sans cesse, afin de ne pas retomber. Hum ... Vous vous attendiez à quoi ? A ce que j'aille mieux ? Mais dites-moi, depuis le temps, n'avez-vous pas compris qui je suis ? Je suis celui qui se plaint, qui essaye d'aller mieux, qui essaye du mieux qu'il peut (ou pas), et qui finit par sombrer devant l'absence de résultat. 

"C'est une histoire de volonté, Sun ... "

Oui, tu dois avoir raison, Jane. Ce doit être une histoire de volonté. Je ne vois que ça pour expliquer ce qui m'arrive. Je ne pourrais vous décrire ce que je ressens sans que je me plonge une nouvelle fois dans les abymes de mon âme. Ah ah ! Je me fais lyrique, simplement parce que cela me plait. n'ayez pas peur, je ne mords pas. Promis, je ne le ferai pas. Pas, à moins que tu m'en donnes l'occasion, et à ce moment là, pries pour que les remords me rongent entre temps.

C'est un fait, je ne suis pas fait pour la volonté. Certains se fixent des buts, les atteignent, et s'en contentent. Je ne peux pas faire ça, moi. Lorsque j'atteins mon but, mon objectif, je sais que l'envie, le désir me poussera à vouloir plus, à vouloir autre chose, à vouloir mieux. Alors, cette perspective de déception me coupe toute envie de faire des efforts. Je sais que je me retrouverai nu, vidé et profondément désemparé lorsque je finirai par aller mieux. Alors à quoi bon m'acharner ? A quoi bon me battre ?

Qui plus est, à quoi bon me battre contre quelque chose que je ne peux maitriser ? Je ne peux rien faire contre mes songes. Je ne peux que me réveiller, en sueur, haletant, les larmes aux yeux et la gorge sèche. Mais cela me lasse. Si vous saviez ... La douleur en elle-même a presque disparu. Si, si, je vous jure.

Lorsque je pense à elle, mon coeur ne se serre pas. Lorsque je pense à elle, je ressens simpltement ce vide qui m'habite. Vous vous souvenez peut-être d'un texte où je disais que j'avais l'impression de m'enfoncer en moi-même, comme aspiré de l'intérieur ? Eh bien ... Tadaaa ! Voilà la fin. Mon âme n'est plus. Mon coeur non plus. Je me demande d'ailleurs ce qu'il fait là, celui-là.

Je n'en mourrai pas. Non, bien sûr que non ! Je ne peux pas mourir une dexième fois ! Je ne te laisserai pas me tuer une deuxième fois ! Ah ah ! Quelle blague ! Comment puis-je affirmer une chose pareille et me croire crédible, alors que je viens d'epliquer à quel point ma volonté était un leurre ? Au diable mes aspiration secrète. De toute façon, je n'en ai presque plus.

 

" Il ne me reste que ton absence. Que ton absence. Tu vois, tu restes présente à mes côtés alors que tu n'es plus là. Quand me laisseras-tu me reposer ? Lorsque des chrysanthèmes me couvriront le visage ? Malheureusement, je ne peux mourir. Pas encore. Il me reste des voyages à faire. "

 

Vous voyez, un exemple, le plus récent : celui de mon anglaise et de mon batteur. J'ai vraiment fait un travail considérable pour qu'ils soient ensemble. Vraiment. Pourquoi ? Parce qu'elle ne me semblait pas heureuse avec son copain actuel, que je trouve odieux. Lui, mon batteur, est une personne comme moi. Forcément, je me sens proche de lui. La vérité est peut-être tout à fait différente. En attendant, je l'ai fait. Il a passé le week-end chez elle. Moi ? J'ai tenu la chandelle dimanche soir. Je veille sur eux. Maintenant, je dois me détacher d'eux, puisque je n'ai plus aucun rôle à jouer. Aucun.

Et puis grâce à mon frère, j'ai pu apercevoir une nouvelle piste de réflexion. Je n'avais pas envisagé un aspect de mon action. Ma justification. C'est vrai. Après tout, qu'est-ce qui justifie mon action ? Qu'est-ce qui justifie que je me sois autant impliqué pour eux ? J'ai rendu indirectement un mec cocu. Moi ! Avec mon passé. Comment ai-je pu faire une telle chose ? Qu'est-ce qui m'a pris de détruire un couple déjà bien amoché ? Bien qu'il soit vrai que les choses se seraient sans doute déroulées sans ma participation, il n'empêche que ma présence a eu un impact sur leurs agissements. Et à cause de moi, un homme connaitra les joies du désespoir de la perte de la femme qu'il aime prochainement.

Putain ... Elia ... Quand dirais-tu, toi ? Et qu'as-tu donc bien pu penser lorsque je t'ai expliqué ce que j'avais cru comprendre sur moi ? Ma place, mon rôle et ce putain de sentiment d'inutilité. Rassure-toi, aujourd'hui, je fais assez confiance aux hommes pour douter d'eux autant que de moi. Je n'ai plus de place nulle part. Sauf peut-être à Challans en vendée, aux côtés de celle qui me supporte et que je ne remercierai jamais assez. Et encore, je me demande ...

 

" Je ne bois pas ce soir. Pas par manque d'envie. Au contraire. Je ne bois pas, car sinon, je ne pourrais pas apprécier ce ciel rempli d'étoiles. Je sais que je pleure. Mais je le fais silencieusement. Ce sont des larmes de bonheur et de tristesse. Mélange de la douceur de ta présence chez Sophie et de la dureté de ton absence. Sois fière de moi, je suis parvenu à crever mes nuages un peu plus. "

 

 

Dans les économique,
Dans la métaphysiques,
Dans les trop vieux combats,
Je m'en sortirai pas.
Au gré des connections,
Les millions, les questions.
Dans la meute aux médias
Je m'en sortirai pas.
Entre l'aube et la fin
Dans l'antre de ta main
Dans les jeux de l'étreinte
Dans les maux les complaintes
Dans la contestation,
Les fausses rebellions,
Dans le faux, dans le vrai,
Dans la sécurité
Ne me laisse pas
Au milieu de la pièce,
Théâtre de l'absurde,
Les comment dis pourquoi
On s'en sortira pas?
Dans la beauté du mal
Dans la beauté du sale
Sous les voiles ou les croix
On en sortira pas.

Dans le noir du venin

Ce qu'on est ce qu'on feint,
Dans le bleu de l'absinthe,
Chez les putes chez les saintes,
On se donne on se perd
A passer des frontières a trainer sous l'orage
Un jour vient le naufrage;
Entre l'or et la faim
Accroché à ton sein
Dans le feu de l'étreinte
De nos corps qui s'esquintent
Dans les constellations,
Les sodominations,
Dans le faux dans le vrai
Dans le brut dans l'abstrait
Ne me laisse pas
A la lisière de nos rêves
M'éteindre entre tes lèvres
sous les voiles ou les croix
Au coeur de l'attentat...

Au vent des connections

T'as vu comme on se vend!
Par les quatre horizons
T'as vu coimme on nous prend!
Dans le faux, dans le vrai,
Dis-moi qu'est-ce que tu crois?
Dans le brut de l'abstrait
Dis-moi quelle est la voie?

( Dans le bleu de l'absinthe - Saez - Debbie)

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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 22:27

Ca m'a fait bizarre ...

" - Elia ?

- Oui, Sun ? "

Ca peut être débile mais ... En me remémorant bien, elle ne m'a jamais appelé comme ça. Pas une seule fois en deux ans. Et là ... Du tac au tac. 

" - Pourquoi tu m'appelles Sun ?

- Parce que Elia = Sun / Elia => Sun / Sun => Elia "

 

Je n'aime pas ça. J'ai voulu mettre de la distance en l'appellant comme ça. J'ai voulu éviter de la nommer comme avant. Son prénom a été frapppé du sceau du tabou et sauf situation contraignante, je l'ai appelé par son surnom. Mais je suis réel, elle aussi. Non, ce n'était pas un rêve. Oui, c'est bien arrivé. Par conséquent, s'appeler par nos surnom ne rime à rien. En tout cas, ce ne sont pas les bonnes raisons pour moi. Mais ... Je ne me vois pas dire son prénom trop souvent. Pour ne pas retomber ... Douce illusion.

Comme si cela allait m'empêcher de sombrer. Comme si ça allait empêcher mon foutu coeur de saigner. Enfin ... Je n'ai pas à me plaindre, je peux encore écrire. C'est une chance pour moi de pouvoir faire ça. je me demande ce que je serais devenu sans ça. Sans cette possibilité de remplir des pages et des pages de mots, de phrases, de peine, de larmes. Souffrir sans pouvoir le dire c'est pire. / Moi j'ai encore la chance de l'écrire ... (Pleure en silence - Kery james)

Rha ! Je t'emmerde, mon amour. Blague ! Putain ! C'est comme un court-circuit, vous savez ? Dès que je commence à cogiter un peu trop, cela fait comme une petite étincelle. Un petit 'pop' et ... Ouais, j'occulte. Je passe au-travers ... Non, pas au-travers, je ne passe pas, j'évite. Je fuis. je ne fais pas ça, d'habitude. Je préfère affronter de face mes peurs et mes faiblesses. Mais j'ai cru touché le fond, et aujourd'hui, je ne veux plus recommencer.

Alors amusez-vous, vous, les quelques fous qui essaieraient encore de s'intéresser à moi. Je m'en fous. De vous, mais surtout de moi. Alors allez-y, étudiez-moi, mais ne venez pas vous plaindre si après une rapide inspection, vous ne trouvez rien. Parce qu'effectivement, je ne suis plus rien. Ma vie n'a plus beaucoup de valeur à mes yeux. Alors je vis pour ceux qui croient qu'elle en a.

Néanmoins, cela m'a fait réfléchir. Puis-je encore penser que l'on puisse compter sur moi, alors que je pense ne pas en valoir le coup ? Puis-je donc effleurer la pensée que je puisse prouver ma confiance en étant prêt à donner ma vie en échange des leurs ? Hum ... Miam.

" Mais Sun, quand est-ce que tu écriras quelque chose de gai ? "

Je ne sais pas. Et j'espère que ça ne te dérange pas trop, mon ami. J'écrirai quelque chose de gai, le jour où j'en aurai la capacité ... Le jour où je retrouverai une Lune digne de ce nom, que je pourrais faire souffrir pour me sentir vivant.

 

Petit article, pour célébrer la fin de ce mois ... 10ème article je crois ... Un mois record. \o/

 

 

 


   Something inside the cards
I know is right
Don't wanna live
Somebody else's life
This is what I wanna be
And this is what I give to you
Because I get it free
She smiles while I do my time

I could die for you
Oh, this life I choose

I'm here to be your
Only go-between
To tell you of the sights
These eyes have seen
What I really wanna do
Is turn it into motion
Beauty that
I can't abuse

You know that I'd use my senses too
You can see that it's only everywhere
I'd take it all and then
I'd find a way to share

Come along and go
Along with me
Wander with me, yo
It's all for free

I could die for you
Whatchu wanna do?
Oh, this life I choose
(x2)

Come again and tell me
Where you wanna go
What it means to me
To be with you alone
Close the door and
No one has to know
How we are
Come along and go
Along with me
Wander with me, yo
It's all for free

I could die for you
Whatchu wanna do?
Oh, this life I choose
(x2)

Make me wanna say
I could die for you
Whatchu wanna do?
Oh, this life I choose

I could die for you
Whatchu wanna do?
Oh, this life I choose

 

( I could die for you - Red Hot Chili Peppers - By The Way )

 

 

 

 
                                    

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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 23:28

Il y en a plus des secrets. Certains ont été révêlé. Ceux-là ont fait mal, parce qu'ils avaient été caché pour la bonne cause. On les avait caché au point de les oublier. C'était notre façon de ne plus y penser. Ma façon de ne plus y penser. Parce que ce secret ne me concerne pas, mais j'étais son gardien. Pas le seul, certes, mais j'étais un gardien. Et je ne l'ai pas trahis, pas celui-là, ni même les autres. Ils faisaient trop mal pour que je puisse m'amuser à les divulguer ou même songer à en parler.

Comme je te comprends mon ami. Comme je sais ce que tu ressens. Je suis passé par là. Tu n'es qu'au début d'un long voyage en Enfer. A toi de ne pas perdre espoir. Je t'en supplie, ne perds pas espoir de voir les choses s'améliorer. Car c'est vrai, les choses s'améliorent, peu à peu. Ou ... Alors c'est nouvs qui décidons de les améliorer, mais qu'importe.  Qu'importe. Au fond, ça n'a pas d'importance. L'important, c'est que tu t'en sortes. Je ne supporte pas te voir souffrir, vous voir souffrir. Putain.

Qu'est-ce qui ne va pas chez moi ? Pourquio je ne peux pas seulement l'oublier ? Pourquoi je ne peux pas embrasser mon anglaise, boire à m'en exploser la tête, courir à en perdre haleine, me reposer près de Jane, passer mes journées derrière mon piano, la voir et l'avoir, elle ? Pourquoi je ne peux pas les aider, bordel ? Suis-je censé savoir tout ce que je sais et ne rien faire, ne rien tenter pour améliorer les choses ? In the end, it doesn't even matter ... (In the end - Linkin Park)

Je n'arrive pas à me concentré sur le Mercator. Je n'y arrive pas. La musique ne remplie pas son rôle. J'ai la tête ailleurs. A environs 800 km de Paris. Sérieux, tu fais chier. Tu ne pouvais pas rester loin de moi ? Il a fallut que tu reviennes. Il a fallut que je t'aime encore. Fais chier. Mon coeur est lourd et trouvé à force d'y éteindre mes mégots de malheur. Alors j'ai lu ce que tu avais à me dire et merde ... Je n'aurais pas du. I prefer to be blind (Blind - Izia)


" Tu sais, depuis que tu n'es plus là, un papillon est venu se poser sur la potence de mon bureau.
Avant, il y avait ton coeur, accroché. Aujourd'hui, il n'en reste plus grand chose ...
Mais un papillon s'est posé et il ne part pas.
Qu'il pleuve, qu'il vente, il est là, et ne s'envole pas.
Il est noir, avec de belles ailes. Je crois y distingué parfois des teintes violettes.
A force de le voir, je crois que je m'y suis attaché.
Un papillon et une Lune.
Va te faire foutre, mon amour. "


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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 13:46
Je n'édite pas, parce que je lui dédie un article. J'accuse - Saez. Le clip est sorti aujourd'hui.

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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 09:09
... J'en ai foutu partout. Putain. Je l'ai eu hier et ... Bizarrement, je me sens mieux. Elle est là, et ne m'oublie pas, elle.

Bref, court écrit, pour laisser place à la musique. Enjoy.


 

 

Je voudrais juste une fois
Caresser ta peau blanche
La faire glisser entre mes doigts
De ta nuque jusqu'à tes hanches
Je n'ai pas pu quitter mes draps, ce matin
J'avais la sensation de ton corps sur le mien

{Refrain:}
Je suis là, lasse de t'effleurer
Tu me donnes beaucoup mais ce n'est pas assez
Je ferai pousser des fleurs dans mes cheveux
Je me ferai belle à t'en crever les yeux

Je poserai sur ma bouche
L'effluve d'un baiser
D'un tout petit oiseau-mouche
Pour que tu cherches à l'attraper
Dans la lumière, j'ai le droit de tout tenter
Pour que cette chanson ne s'arrête jamais

{au Refrain, x2}

Sans en venir aux mains
Sans avenir certain
Chute sur mes reins
Planche sur mes seins
Tel un chat
Blottis-toi

{au Refrain}

Je suis là, lasse de t'effleurer
Là, lasse de t'effleurer
Oh oh oh...

 

( Olivia Ruiz - Belle à en crever - Miss météores )

 

[ Le clip n'est pas intégrable sur des sites, c'est bien dommage. Ce n'est pas forcément pour la chanson en elle-même que j'ai mis cette vidéo. Simplement pour la beauté du clip que je trouve très joli. Bon, elle est mignone aussi, c'te chanson mais disons que je ne l'écouterais pas en boucle quoi ^^" ! ]

 




 

Mother, where are you today?
You took a piece of me the day you went away,
No recollection or the smell of your perfume,
I took a piece of you the day I left the womb.

Brother, put your needles down.

The best thing for you is to leave this awful town.
Pretty soon, you'll have kids to feed.
If you see mother, tell her I can sing.

Please don't worry, I am doing fine.

You're much too busy to even find the time,
So use your chemicals and take this to your grave,
The boys you left are men you didn't raise.

And daddy, how are you today?

You must be proud of the boys that you have raised.
Your withered heart, and everything it's seen,
Your cuts and calloused hands, you had kids to feed.
You had kids to feed.

Please don't worry, I am doing fine.

You're much too busy to even find the time,
So use your chemicals and take this to your grave,
The boys you left are men you didn't raise.

 

( Escape the fate - The day I left the womb - Dying Is Your Latest Fashion )

 

[ Ca, c'est plus dans mes cordes ^^" ! Je ne connaissais pas avant hier soir. Je dois dire que j'aime beaucoup. Le reste des chansons du groupe valent le coup d'oreille et j'vous invite vraiment à y jeter un tympan (oui, je fais de l'humour > _>) ]

 

 



 

 

Sunday, wake up, give me a cigarette.
Last night’s love affair is looking vulnerable in my bed
Silk sheet, blue dawn, Colgate, tongue warm
Won’t you quit your crying? I can’t sleep
One minute I’m a little sweetheart
And next minute you are an absolute creep

We’ve got obsessions

I want to wipe out all the sad ideas that come to me when I am holding you
We’ve got obsessions
All you ever think about are sick ideas involving me, involving you

Supermarket, what packet of crackers to pick?

They’re all the same, one brand, one name, but really they’re not
Look, look, just choose something quick
People are staring, time to come quick in (?)
Cheeks are on fire; just choose something, something, something
Pressure overwhelming
Next minute I am turning out of the door, facing one week without food
A day, a day when things are pretty bad
Don’t let it make you feel sad, the crackers were probably bad luck anyway
Can’t let your cold heart be free
When you act like you’ve got an OCD

We’ve got obsessions

I want to erase every nasty thought that bugs me every day of every week
We’ve got obsessions
You never tell me what it is that makes you strong and what it is that makes you weak.

We’ve got obsessions

I want to erase every nasty thought that bugs me every day of every week.
We’ve got obsessions
You never told me what it was that made you strong and what it was that made you weak
Makes you weak, makes you weak, make you weak, make you weak, make you weak
Make you…

Sunday, wake up, give me a cigarette

Last night’s love affair is looking vulnerable again

 

( Marina and the Diamonds - Obsessions - The Family Jewels )

 

[ On continue dans la nouveauté pour moi avec un style totalement différent. C'est un peu surprenant, je n'arrive aps vriament à savoir si j'aime ou pas, c'te nana. Bref. Ca se laisse écouter facilement, bien que je reste un peu sceptique :o (Ben alors pourquoi tu la montres, ta vidéo ? ><) ]

 

 


 


[ ... Matthew Bellamy au piano ... T_T ... Tu vois, Jane, ce mec est un Dieu >_> ! ]



Voilà, j'espère que vous avez apprécié ce petit moment autant que moi ... =)


 

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21 mars 2010 7 21 /03 /mars /2010 14:52

" La maison de la famille Altindagoglu ne désemplit pas. Depuis mi-février, les pélerins se pressent dans leur pavillon de Garges-lès-Gonesse pour admirer la vierge verser des larmes d’huile d’olive. Pas en personne, certes, mais une icone, offerte à la propriétaire des lieux par un prêtre libanais, pour son anniversaire en 2006. "

http://www.20minutes.fr

TIRO...
(extrait)


" On ne vit par pour quelqu'un d'autre. Il ne faut pas. "

Ca parait bien mince, n'est-ce pas ? Replaçons cette phrase dans un contexte. Il faisait chaud vendredi et bien que le ciel était couvert de nuages gris, nous ne craignions que l'orage. Moi, ça ne m'aurait absolument pas gêné parce que j'aime l'orage. Je n'ai pas peur. Lorsqu'il y en a un, il m'arrive de prendre deux chaises, de les mettre sur mon balcon et d'écouter ces éclats. Ca me donne la chaire de poule, à chaque fois. La lumière, le bruit, et la pluie. Sublime.

Nous avons monté les escaliers jusqu'au dernier étage et nous nous sommes avachis contre les murs. C'était le dernier étage, l'endroit le plus haut à des kilomètres à la ronde. L'accès au toit ayant été condamné, nous avons du nous contenter de rester sous l'abris de verre qu'est le dernier étage. Il fait encore plus chaud, au dernier étage. La fille qui m'accompagnait cette fois est d'une beauté renversante. J'ai un peu de mal avec la beauté, alors elle ne me plait pas vraiment, au contraire de pas mal de mes semblables. Allongée comme elle l'était, je pouvais la contempler autant que je le voulais.

Nous sommes restés ainsi, à environ deux mètres l'un de l'autre sans trouver quoi dire. Peut-être était-ce parce que nous n'avions rien à nous dire ? Peut-être était-ce parce que nous en voulions pas gacher ce silence troublé uniquement par nos respirations, plus bruyantes à cause de l'essouflement ? Qu'importait la réponse, au fond. Dix bonnes minutes sont passées sans que nous ne nous regardions, sans que nous ne nous adressions la parole. J'avais finis par fermer les yeux et murmurer les paroles d'une chanson.

Et quelle chanson ?! Une chanson triste. Une chanson que j'aime particulièrement.  Une chanson d'un groupe que j'admire. Uno. Je me repassais en même temps une discussion avec une toute autre personne, sur la signification de la chanson, sur comment on la ressentait. Evidemment, cela change d'un individu à un autre, et à nous deux, nous avions donné une réponse qui nous satisfaisait. Elle me regardait. Sans la voir, je le savais. Je sentais son regard pesant sur moi. Alors j'ai ouvert les yeux et elle s'est mise à parler.

" Tu sais, on ne vit pas pour quelqu'un d'autre. Il ne faut pas, ce n'est pas sain. On s'invente des obligations pour pouvoir se donner un rythme de vie, mais cela n'a aucun sens. Et si la personne pour laquelle nous avons vécu disparait, que reste-t-il de nous ? "

Elle avait parler avec une voix lente et posée. Comme si elle récitait un poème. Comme si c'était quelque chsoe qu'elle s'était répétée. Je n'avais encore jamais entendu ce ton, cette voix. Jamais, auparavant. Avant ce jour, en même temps, je n'aurais jamais cru qu'elle et moi, nous pourrions avoir tant d'intérêt sur des sujets triviaux. Mais elle m'avait captivé. Pas plu. Captivé. Pour cette journée seulement, nous serions nos bouées de sauvetage. Car nous avions besoin d'être sauvés sans que nous ne le laissions entendre.

" C'est pour quoi je pense qu'on ne peut pas faire des promesses. On ne peut pas. Et si la personne disparait ? Que se passe-t-il ? On ne peut pas avoir une confiance aveugle en les gens et en nous même. Après tout, qu'est-ce qui nous prouve que nous n'allons pas flancher ? A quoi bon promettre si nous ne sommes pas en mesure d'assurer ce que nous promettons ? Le problème, c'est que nous ne pouvons être sûr de nous. Jamais. Par conséquent, nous ne pouvons promettre. "

J'avais envie de l'interrompre. Mais quelque chose me disait qu'elle n'avait pas envie d'être arrêtée. Elle avait envie peut-être pour la première fois d'être sincère avec quelqu'un sur ce sujet. Elle avait envie de parler en tout honnêteté. Je respecte ça. Alors je l'ai écouté.

" On ne peut pas non plus promettre que nous allons changer. Après tout, pour changer, il faut savoir qui nous sommes et ce que nous sommes. Etant donné que nous ne pouvons nous connaitre entièrement, nous ne pouvons pas changer par nous-même, j'entends par là changer par notre seule volonté de changer. Je ne pourrais jamais te promettre d'être moi-même avec les autres. Je pourrais l'être plus que d'habitude, mais quelque chose en moi saura que ce n'est qu'une façade, que ce n'est pas vraiment moi, tout en ne sachant pas vraiment me définir. Tu comprends ? "

Question, réponse oblige.

" Je ne suis pas d'accord avec toi. Est-ce que cela t'importe ? "

Elle me jaugea et me sourit.

" Non, ça ne m'intéresse pas pour l'instant. Et ... Je ne suis pas certaine d'apprécier le fait que tu puisse prévoir ma réaction. "

Ce à quoi je souris également. Mais d'un sourire contrit. Un sourire comme j'en ai fait des milliers. Des sourires où je ne sais pas moi-même s'il y a une once de bonne humeur. Ce n'était pas sans me rappeler une fille qui s'étonnait toujours de ça. Ca en devenait blessant. Oubliait-elle que cela faisait tout de même 4  ans que nous devions nous supporter mutuellement ? Bref. D'un signe de la main, je lui ai dit de continuer, ce qu'elle a fait.

" Je ne changerai ni pour lui, ni pour ma famille ni pour personne d'autre. Je suis ce que je suis. Je sais que c'est en partie grâce à eux que j'ai la personnalité que j'ai maintenant. Néanmoins, jamais je me dirai que je vais arrêter de fumer pour eux. Jamais je n'arrêterai de boire pour eux. Pour moi, peut-être, pour eux, non. Comprends-tu une telle chose ? "

Oui je comprenais, je comprenais même très bien son point de vu. Est-ce que je le partageais ? Je ne sais pas. Mais je le comprenais. Et même si sa vision des choses pouvait paraitre égoïste, je la comprenais, alors pourquoi la blâmer ? Ce serait être hypocrite. Je ne suis pas d'un naturelle hypocrite. Je sais l'être quand ça peut m'éviter quelque chose de douloureux ... Même si j'éprouverai des remords. Elle n'avait pas besoin d'une réponse, et c'était tant mieux. Je n'avais plus envie de parler. Alors sans un mot, je me suis levé, ai déposé un baiser sur son front et suis retourné à ma place en fermant les yeux comme pour l'exhorter à se taire. Elle a fait de même. Je le sais parce que je ne sentais plus que sa présence, qui me réconfortait. Au fond, c'était une personne comme moi. Aussi abîmée que je prétends l'être.

Nous avons entendu des bruits de pas et nous nous sommes raidis. Le fait qu'on nous voit ensemble nous gênait. Nous ne sommes pas vraiment du même monde. D'où mon état surpris permanent. Elle était différente et ... Ca m'a captivé. Les bruits de pas se sont rapprochés et une voix féminine s'est élevée, appelant celle qui m'avait accompagné toute cette journée. Elle m'a regardé avec insitance, comme si elle guettait une réaction de ma part. Réaction qui ne vint pas. Elle se leva alors, ferma les yeux et souffla un bon coup.

Je n'aime pas les adieux. Au fond de moi, j'aurais aimé que cette journée ne finisse jamais. J'avais réussi à trouver une personne avec laquelle je pouvais parler sans passer pour un monstre. Au fond de moi, j'aurais voulu lui tenir la main toute la nuit en continuant de parler de tout et de rien. Mais lorsqu'elle s'est levée, je savais que ce n'était plus qu'un souvenir. Ce ne devait être plus qu'un souvenir. Elle m'offrait son dos, et je n'ai donc pas pu la voir de face. Mais lorsqu'elle descendit les escalier pour rejoindre son amie, j'ai pu entrevoir un sourire. Un sourire forcé, qu'elle s'était collé avant de descendre. Cette journée restera gravée.




12h12 : Je suis rentré des cours pour finir cet article. J'en avais besoin parce qu'il flottait dans l'air comme une odeur de frustration. Et je suis déjà assez frustré comme ça. Alors je 'lai finis aujourd'hui, le demain d'hier. Ce n'est pas la réalité, sinon je n'aurais pas mis le texte en italique. Néanmoins ... Ce n'est pas de la fiction non plus. Disons qu'il y a un peu de vrai et que j'ai modifié de trois choses par rapport à la réalité. 

On se laisse en musique, comme toujours ... Cette fois, j'opte pour un classique ... The Cranberries. Et je soulève une question : Aime-t-on un groupe pour sa musique ou pour les idéologies des personnes qui composent se groupe ?


 



Doo, doo, doo, doo, doo, doo, doo, doo...

Understand the things I say, don't turn away from me,

'Cause I've spent half my life out there, you wouldn't disagree.
Do you see me? Do you see? Do you like me?
Do you like me standing there? Do you notice?
Do you know? Do you see me? Do you see me?
Does anyone care?

Unhappiness where's when I was young,

And we didn't give a damn,
'Cause we were raised,
To see life as fun and take it if we can.
My mother, my mother,
She hold me, she hold me, when I was out there.
My father, my father,
He liked me, oh, he liked me. Does anyone care?

Doo, doo, doo, doo, doo, doo, doo, doo...

Understand what I've become, it wasn't my design.
And people ev'rywhere think, something better than I am.
But I miss you, I miss, 'cause I liked it,
'Cause I liked it, when I was out there. Do you know this?
Do you know you did not find me. You did not find.
Does anyone care?

Unhappiness where's when I was young,

And we didn't give a damn,
'Cause we were raised,
To see life as fun and take it if we can.
My mother, my mother,
She hold me, she hold me, when I was out there.
My father, my father,
He liked me, oh, he liked me.

Does anyone care?...
[X9]
Doo, doo, doo, doo, doo, doo, doo, doo...

(The Cranberries - Ode to my family - No need to Argue)

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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 21:38

Aujourd'hui mon anglaise préférée m'a montré l'image que j'ai essayé de cacher. Elle est ... disons ... très démonstrative. Et ce, pour tout. Si elle vous déteste, elle vous le fera sentir, même sans le vouloir. C'est plus fort qu'elle.Elle ne ferait pas une bonne joueuse de poker. Elle a laissé son copain hier. Ils sont ensemble depuis deux ans et sur ces deux ans, ils sont du passé une bonne partie à casser et se remettre ensemble. Ce n'était que remettre à plus tard ce qui devait se faire. Mais ils le faisaient. Au nom de l'amour.

Alors tu sais quoi l'Amour ? Dégage. Tu fais mal. Tu rends triste. Tu bouffes de l'intérieur et tu nous rends fous et nous empêche d'être maitre de nous même. Je n'ai pas besoin de toi, et je pense que bon nombre de personnes partagent ce sentiment. Sans toi, elle ne pleurerait pas. Sans toi, elle n'aurait pas de raisons de pleurer. Elle serait heureuse. Elle dormirait. Elle mangerait. Elle sortirait, comme avant.

Mais t'es là, et tu fais chier. A cause de toi, je dois la regarder et me voir à travers elle. A cause de toi, j'ai passé une sale après-midi à ruminer toute cette histoire. Les promesses et l'abandon. Les mises en garde, qu'elles viennent d'Elia elle-même, de ma conscience ou encore de ces gens qui voulaient m'aider en me donnant leur avis. J'ai revu tout ça. J'ai revu son visage à chaque fois que j'avais les yeux clos. So does my sweet No'.

J'en ai trop bavé, et à vrai dire je continue à le faire, pour que ça ne me fasse rien. J'avais envie d'agir. J'avais envie de lui dire que son mec était con de la laisser partir. Qu'il devrait s'accrocher de toutes ses forces. Qu'il devrait essayer encore et encore de regagner sa confiance. Qu'il ne comprenait pas à quel point elle allait être détruite par cette séparation et qu'au fond, son geste n'était qu'un appel au secours. J'aurais aimé pouvoir l'appeler et lui dire de la reprendre parce que d'autre ne se gênerait pas pour tenter leurs chances. Même si leurs chances sont nulles, ou quasi nulles.

Mais que peut-on dire à quelqu'un qui vous répond : " Je me fous des autres. C'est lui que j'aime. C'est lui que je veux, personne d'autre. " ... On ne répond rien. Dans mon cas, on se mord la lèvre pour ne pas craquer et on envoie valser son téléphone pour ne pas être tenté. Tenté de quoi ? Tenté de l'appeler et essayer de lui expliquer à quel point je me sens con sans elle. Tenté d'essayer de lui dire à quel point je l'aime (parce que, oui, je l'aime toujours elle, et personne d'autre) et à quel point je me sens perdu et seul. Tenté d'essayer de récupérer quelque chose.

Mais la question qui se pose est "Et après ?". Après ça, que va-t-il se passer ? Qu'est-ce que je gagnerai à briser son couple ? Qu'est-ce que je gagnerai à la faire se sentir stupide ? Qu'est-ce que je gagnerai à défendre ma cause auprès de mes chers amis qui n'en perdent maintenant pas une pour la traiter de conne ? Et elle ? Qu'est-ce qu'elle gagnera à recommencer encore une fois avec lui alors qu'ils savent tous les deux qu'elle n'est plus vraiment heureuse avec lui ? Et une autre question qui du coup en découle : "Ca en vaut le coup ?" ...

...

" Encore une journée sans toi. Encore ce sentiment de ne pas faire ce qu'il faut ni pour les garder eux, ni pour te récupérer ou au moins te garder. Encore une nuit où je n'entendrai pas ta voix, ni ta respiration . Encore une fois, passant devant The Kill, j'ai refusé de l'écouter. Putain, tu me manques. "



J'ai découvers Izia en apprenant qu'elle avait gagné une victoire de la musique ... Je me suis alors demandé qui était donc cette artiste donc je n'avais encore jamais entendu parlé. C'est je crois ce soir-là que j'ai vu qu'elle était dans la nouvelle pub petit bateau. Alors là, ni une, ni deux, un p'tti passage sur Youtube et Deezer et me voilà sous la charme. Une voix qui rappelle Joplin, ça fait toujours plaisir. Il parait même que c'est son p'tit nom, dans le showbiz. Moi, j'emmerde le showbiz, mais j'adore ce que fait Izia. Alors Fans d'elle, je vous salue !


 

 

OH!!

Babe when you try to feel all the little things I feel
You never can understand,

You say that's in my head, oh darling
Oh, I'll never trust in you.
When, when I try to speak and you always shut me up,

you say that's all bullshit and you go back to the pub, darling
oh I'll never trust in you.

so I never know when I'll be Back In Town
I never know when I'll be back
I never know when I'll be Back In Town
I never know...

and when you say you love me,

it's just because you're sorry by everything you did

and everything you're going to do
oh I'll never trust in you.
and now you're running after me 'cause you,

thought you are blessed you say, that was in my head,

but you know you will definitely go

oh I'll never trust in you.

so I never know when I'll be Back In Town
I never know when I'll be back
I never know when I'll be Back In Town
I never know...

Cause when I try t(o) speak, yes it's so hard babe,
'cause you do that thing, I love the bad thing
What try to feel all the fucking things I feel,
you never can understand, you say that's in my head
Oohh
oh I'll never trust in you.
Oohh Ooohh

so I never know when I'll be Back In Town
I never know when I'll be back
I never know when I'll be Back In Town
I never know...

(Izia - Back In Town - Izia)

 

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7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 22:54

"Putainnnnn ... "

Hum, un mal de crâne qui reste pendant deux jours, ça fait faire n'importe quoi. Ca fait mal, déjà. Ensuite, ça fatigue. Et malgré les 10 heures passées à l'horizontale dans les bras de Morphée, je me sens vanné. Comme si son absence soudaine me bouffait de l'intérieur, comme avant. Je crois que ça faisait un bon moment que je n'avais pas ressenti ça. Croyez-moi, ça ne m'a pas manqué. Vous ne me croyez pas ? Hum ... Vous avez peut-être raison. Après tout, j'adore ça avoir mal. J'adore ça me sentir plus bas que terre.

Vous savez quoi ?

C'était à une soirée bien arrosée. Une soirée comme tant d'autres, quand on est jeune et étudiant. Mais ce soir là, c'était particulier. J'étais venu avec des amis, parce que je ne connaissais pas le propriétaire de l'appart' dans lequel on était. On avait bu comme pas possible ce soir-là. Parce que chacun avait une raison de le faire. L'un venait de se faire larguer. Un autre venait de se faire virer du lycée. Le dernier s'était salement chargé avec ses parents et d'ailleurs, en y repensant, ça a peut-être été ça le point de départ du froid qu'il y a entre eux. Moi ? Moi j'étais juste fatigué de la vie que je menais. J'étais fatigué par la routine qu'on m'imposait, alors je renoué avec eux pour cette soirée dont je n'ai parlé à personne jusqu'à maintenant.

On est arrivé comme en terrain connu. Et on a bu. Pour oublier. Le seul problème, c'est que je n'ai rien oublié. Il s'est passé des choses bien étranges. Je crois bien qu'il y avait une sorte d'orgie dans l'une des salles. Je me souviens de la fumée, partout. Les odeurs de tabac, d'herbe, d'alcool, de vomi et autres substances corporelles peu appréciées se mêlaient et donnaient des haut-le-coeur même aux plus bourrés d'entre nous. On etouffait. Mais c'était libérateur. Une soirée pour foutre un boxon pas possible avant de reprendre une vie trop tranquille.

Alors j'ai sauté, j'ai dansé, j'ai crié, j'ai fumé, j'ai bu, j'ai cassé des vases, je crois même m'être battu ... Ah la la ... La joie. Tout ça pour finir sur les coups de 7h du matin, totalement vidé. Un peu comme là. Je me souviens de ce ciel. Magnifique ce ciel. D'un bleu pâle. Presque trop pur pour être vrai. Et le froid ... Ce froid qui vous glace les os et dont vous vous séparez pas. Je m'en souviens, comme si c'était hier. Et ce mal de crâne. J'ai rarement la gueule de bois les lendemains de fêtes. Ce matin là ... ça a été violent.

Vous ne voyez pas du tout pourquoi je vous raconte ça, pas vrai ? J'ai essayé pendant toute la journée de chercher un moment où j'avais déjà ressenti un vide pareil, un froid pareil, et un mal de crâne pareil à ceux d'aujourd'hui. Eh bien ça m'a fait pensé à ce soir là. J'étais bien amoché. Plus qu'aujourd'hui, ça c'est sûr. En un mot : mémorable.

Bon, on finit en musique avec un OVNI. Un artiste, un beatmaker nommé Stroame. Bizarrement, ça illustre ce que je ressens. Fan de Stromae, j'vous salue.


 

 

Alors on danse (X3)

Qui dit étude dit travail,
Qui dit taf te dit les thunes,
Qui dit argent dit dépenses,
Qui dit crédit dit créance,
Qui dit dette te dit huissier,
Oui dit assis dans la merde.
Qui dit Amour dit les gosses,
Dit toujours et dit divorce.
Qui dit proches te dis deuils car les problèmes ne viennent pas seul.
Qui dit crise te dis monde dit famine dit tiers- monde.
Qui dit fatigue dit réveille encore sourd de la veille,
Alors on sort pour oublier tous les problèmes.

Alors on danse (X9)

Et la tu t'dis que c'est fini car pire que ça ce serait la mort.
Qu'en tu crois enfin que tu t'en sors quand y en a plus et ben y en a encore!
Ecstasy dis problème les problèmes ou bien la musique.
Ca t'prends les trips ca te prends la tête et puis tu prie pour que ça s'arrête.
Mais c'est ton corps cest pas le ciel alors tu tbouche plus les oreilles.
Et là tu cries encore plus fort et ca persiste...
Alors on chante
Lalalalalala, Lalalalalala,
Alors on chante
Lalalalalala, Lalalalalala

Alors on chante (x2)
Et puis seulement quand cest fini, alors on danse.

Alors on danse (x7)
Et ben y en a encore (X5)

(Stromae - Alors on danse)

 

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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 00:53

Depuisle temps que j'attendais ce moment. Depuis le temps que je ne vivais que pour ce moment. Depuis le temps que je m'y accrochais ... Putain. C'est presqu'ironique. Tout ce que j'ai écris hier s'est réalisé. Le putain de réveil qui sonne mais qu'on éteint qu'au dernier moment. Le putain de souvenir que sa génitrice est dans les parages et qui fout le moral à zéro, alors qu'elle n'a encore rien fait. (Ouais, je sais, j'suis méchant). L'idée que la journée va être infecte alors qu'elle vient tout juste de commencer naît et ça ne m'a pas lâché.

Il faut dire que je aprs avec un handicap. Certes, c'est entièrement de ma faute, et pour le coup, je ne peux m'en prendre qu'à moi-même. J'avais une excuse pour l'éviter : Dexter saison 4 sur Canal \o/. Mais non. Histoire de me rappeler que je suis maso (ou profondément stupide, ça dépend des points de vue) j'ai décroché à la première sonnerie, retenant ma respiration parce que sous le choc. Mais cette fois, c'était différent.

Il y a des choses que je ne peux faire que lorsque je suis seul avec quelqu'un. Je ne parle pas de sexe (pervers(es) !!). Non, je parle de m'ouvrir et prouver que j'ai effectivement confiance en la personne. Je n'y peux rien, je suis comme ça. Je commence à voir les limites de la confiance que j'accorde aux gens. Bizarrement, ce que je croyais acquis ne l'est pas forcément. Je suis dans ma propre City of Delusion, Matt. J'attéris là, parfois, et c'est toujours dur pour moi d'en sortir.

Cette fois, lorsque je lui parlais, il était là. Je me suis braqué (logique), mais lui ai tout de même livré une partie de ce que je pensais. Et ... Je crois qu'elle n'a pas apprécié. Peut-être qu'elle s'est sentie accablée par un sentiment de culpabilité. Pour le coup, je suis beaucoup trop amoché pour m'inquiéter de son sort. Désolé, Elia. Ce sera pour la prochaine fois.

Que mes proches se rassurent, je vais guérir. Bientôt, je ne ferai confiance à personne =D. A force de m'en prendre sur la gueule, c'est ce qui devait arriver, pas vrai ? Bon certes, ça fera bizarre, mais je m'y habituerai. On s'habitue toujours à ce genre de chose. " Foutez moi la paix, je joue avec mon sang ! " ... L'envie de partir est de plus en plus présente, en moi. Ca plaira à certains, j'en suis sûr. A d'autres, mois, il parait. Il parait ... Ils s'en remettront, quoi qu'ils en disent. Ne dit-on pas "un de perdu, dix de retrouvé ?"

Voilà où j'en suis. Ce blog redevient ce pourquoi il a été créé. Un espace où je peux décharger ce qui ne va pas. Un espace où je peux me libérer, enfin, du poids que supporte mon âme. Je ne veux pas faire de mal, et si j'en fais à mes lecteurs (lol), qu'ils considèrent que ce n'est vraiment pas mon intention. Je suis tordu, certes, mais je ne suis pas assez intelligent (ou machiavélique, toujours selon le point de vue) pour écrire ma peine en prenant en compte la sensibilité des gens. J'ai essayé, et au final, j'étais frustré.

Je suis désolé, mais ce que j'écris, je l'écris pour moi. Ce que je chante, je le chante pour que ce soit à la hauteur du groupe. Clairement, on m'a fait savoir que ce n'était pas suffisant. Je dois travailler ça. Mais franchement, l'idée d'abandonner la partie chant m'a plus qu'effleuré cette après-midi. Parce qu'après avoir basé ma survie sur la conviction que ma voix n'était certes que passable mais écoutable, j'ai vu toute mon entreprise s'écrouler. Je crois que je supporte mal la concurrence. Une fois lancé, ça va je me débrouille, mais c'est le démarrage, justement, qui pose problème.

Mais je vous le dis, certes il existera toujours meilleur que moi, mais je vous prouverai que mes putains de cordes vocales peuvent valoir quelque chose. Je te prouverai qu'on est pas qu'une bande de branleurs. Je te le prouverai. Enième coup de poker : je joue ma survie des prochains mois dessus ! \o/ !

De plus, grâce à mes géniteurs, j'ai pu avoir un aperçu du meilleur et du moins bon, niveau prestation scénique, ce soir. Me voyant dans un sale état, ma génitrice a insisté pour que je les accompagne, à un dîner. C'est comme ça que je me suis retrouvé au Bizz'art (anciennement Opus Café). C'était le Sankofa Soul Contest, une sorte de Nouvelle Star version indé et infiniment plus soul et plus sympa. Je vous assure que la dernière fois que j'ai été aussi émerveillé, ça a été après le concert de Billy talent. Et pourtant, ce n'était que d'illustres inconnus. Un seul mot en sortant de là : Wow.
 
Je suis rentré trop tard, et du coup, je n'ai pas pu mettre en ligne cet article hier (le 5). Tant pis. En attendant, régalez vous avec Space Dementia. Fans de Muse, je vous salue. Et j'en profite pour dire qu'ils seront au festival des Vieilles Charrues. Hum ... " Les billets à la journée peuvent être acquis à 37,20 euros, exceptés ceux pour la journée du 15 juillet, vendus à 51,20 euros. " Miam.

 


H8 is the one for me
It gives me all I need
And helps me coexist
With the chill

You make me sick
Because I adore you so
I love all the dirty tricks
And twisted games you play
On me

Space dementia in your eyes and
Peace will arise
And tear us apart
And make us meaningless again

Mmmm, yeah
You'll make us wanna die
I'd cut your name in my heart
We'll destroy this world for you
I know you want me to
Feel your pain

Space dementia in your eyes and
Peace will arise
And tear us apart
And make us meaningless again

Ooooh ... 

 

( Muse - Space Dementia (Live Version)- Origin Of Symmetry )

 

 



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  • Sun
  • Je ne prétends pas tout connaître, je ne prétends pas tout savoir. J'essaye juste d'avoir un avis et de décrire ce que je vois, je pense et ressens.
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