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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 15:45

Au fur et à mesure que le temps passe, les habitudes s'estompent. Les mots que l'on avait l'habitude de se dire, les souffles que l'on avait l'habitude d'entendre et d'interprêter, les baisers, et les attentions; tout cela il faut les mettre de côté. Il faut éviter certaines pensées, ou la vérité nous éclabousse de lucidité. Je me cache dans les ténèbres de ma peine et dans la pénombre de ma haine. Mais au fond, j'ai bien l'impression que ce n'est qu'un moyen de plus pour ne pas regarder c'te foutue vérité.

Je suis seul, désormais. Passer à autre chose est bien plus difficile que ce que les gens disent. On ne se remet pas, en une ou deux semaines, d'un abandon. On ne se remet pas de la perte d'une amie, d'une amante, d'une confidente simplement en se forçant. Ou alors, on utilise les autres pour s'en sortir. Il n'y a pas d'autres moyens. Comme j'essaye de contruire un projet, un monde, pour mes proches et moi-même, certains préfèrent noyer leur chagrin dans l'alcool, ou dans un autre vagin (excusez-moi, c'est pour la rime). Qu'importe, au final, suis-je là pour les juger ? Non, bien au contraire.

Je n'ai pas de mérite. J'essaye de me rapprocher d'elle via la musique, parce que je crois encore la connaitre mieux que sa propre mère. Je pouvais prédir ses réactions, ses envies, ses désirs. J'étais plutôt bon, à ce jeu. Mais la vie, c'est réel. La vie n'est pas un jeu. Ca c'est aussi vrai qu'un homme ne devient pas Superman avec de l'alcool dans les veines. Aussi vrai qu'on ne peut pas connaitre une personne totalement. Il y a une partie de notre vérité que nous cachons aux autres. On ne peut pas tout montrer. Ca, c'est la vérité.

La vérité est que je n'ai montré qu'une partie de moi, pendant un temps. La vérité est que s'offrir tout entier n'est jamais bon. La vérité est que je savais que ça ne durerait pas et que lorsque ça finirait, je me sentirai aussi minable qu'un gamin qui se rend compte que ses parents ne sont pas des machines, mais des humains, qui peuvent souffrir. Je connaissais le risque. Et pourtant, je chérissais le voeu stupide de passer ma vie près d'elle. Peut-être pas avec, mais dans les parages. Que voulez-vous ? Je reste un stupide vieil Ange. Un Ange dont les ailes ont été arraché.

La vérité ... J'ai peur d'avoir aucune raison d'me plaindre; pourtant j'me sens triste tout le temps, j'me sens vide (Orelsan). Ouais, on peut dire ça, comme ça. La vérité, c'est que j'ai peur de ce qui va se passer. J'ai peur de l'oublier, parce que oui, je guéris et oui, la peine finit par s'apaiser. J'ai peur que mon frère parte de chez moi. J'ai peur que mes parents me détestent parce que je ne suis pas aussi bien qu'ils le voudraient et je le sais. J'ai peur de me retrouver à nouveau seul, face à ma lame et ma mine. J'ai peur de ne pas laisser de traces. J'ai peur qu'elle aussi, finisse par m'oublier. J'ai peur de ne pas revoir mon batteur. J'ai peur qu'Alex me tourne le dos. J'ai peur que sur 5, je n'en garde aucun. Pac, t'es parti le premier. Qui sera le prochain ? Doom ? Esgoth ? Kira ? Jin ? J'ai peur de ne jamais trouver ma place.

Parce que ce sont mes vérités et celles de personne d'autres. Parce que j'avais besoin de les écrire. Parce qu'après tout, je fais ce que je veux, je suis sur mon blog \o/. Parce que je m'amuse bien, ici. Cependant, le temps me manque, comme toujours. Alors on va finir, encore une fois, en musique. Parce que je pense qu'il le faut. Fan de Kery James, à travers la France et au-delà, je vous salue bien bas. Quant à mon batteur, j'suis content de l'avoir revu.


La vidéo étant sous-titré, pas de paroles, donc.

(Kery James - En feu de détresse (Live) - Ma vérité )

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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 23:55

Cette après-midi ... Tu ne sais pas à quel point elle m'a fait du bien. J'aurais préféré que tu sois là, Elia. Mais  c'était peut-être pour ça que c'était aussi bon. Je n'y croyais pas. Je n'y croyais plus. J'y suis allé comme un condamné à l'échafaud. La peur serre les entrailles et l'on se demande jusqu'au dernier moment quels sont nos options. Et puis, la possibilité de fuir un échec probable de plus était belle et bien présente.

Mais non. Toi, non, tu n'es pas comme ça. Tu as pris ta guitare et l'a branchée. Tu m'as regardé en souriant et tu as commencé à jouer quelques notes. Pour dire, j'avais l'impression que c'était mon âme qui résonnait, et non l'ampli. Et ce fut magnifique. De loin, c'était fouilli. J'ai mal chanté. Manque de souffle, fausses notes. En soi, tu n'as pas si bien joué. Mais grand Dieu, c'était divinement bon, de pouvoir me lacher. Divinement bon de savoir que quelqu'un voulait vraiment porter ma voix.

Parce qu'il y a des choses que l'on ne peut dire sans crier. Parce que je n'ai pas le droit de crier, jamais. Alors laissez-moi chanter. Je chanterai jusqu'à la mort. Je chanterai pour que ma voix porte jusqu'aux oreilles d'Elia. Ah ! Quel délire. J'en souris. Parce qu'enfin, on me donne la possibilité de m'exprimer et d'être écouté. De faire tomber tous mes masques, sans que personne n'en profite pour m'embrocher le coeur. Pourtant, je le sais. Ce n'est qu'un loisir. Mais qu'est-ce que ça fait du bien ?! \o/

On m'a encore demandé aujourd'hui si j'allais bien. J'ai regardé cette personne et me suis imaginé quelle réponse valait le mieux d'être prononcée. Et je n'en ai trouvé aucune qui ne mettait ni son intégrité physique, ni la mienne, en jeu. Non, décidément, ça ne va pas. Je pense à elle constammment. Et pour dire vrai, plus la marque disparait, plus je me sens coupable. Coupable de ne pas avoir sur la garder. Mais qu'importe.

Le temps me manque, l'envie aussi, c'est donc sur ce, que je finis.
...
Quoi que ... \o/




I've exposed your lies, baby
The underneath's no big surprise
And now it's time
For changing
And cleansing everything
To forget your love

My plug in baby
Crucifies my enemies
When I'm tired of giving
Woah, my plug in baby
In unbroken virgin realities
Is tired of living
Oooh...

Don't confuse
Baby you're gonna lose
Your own game
Change me
Replace the envying
To forget your love

My plug in baby
Crucifies my enemies
When I'm tired of giving
Woah, my plug in baby
In unbroken virgin realities
Is tired of living
Oooh...

And I've seen your loving
And mine is gone
And I've been in trouble
Woaaah...

(Muse - Plug In Baby - Origin of Symmetry)





Fan de Muse, d'aujourd'hui et de demain, je vous adresse le bonsoir. Et à Toi, qui a fait de cette après-midi une raison de plus de continuer à me battre, je te l'adresse. Merci, Alex.

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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 10:18
C'est une plaie. Une plaie ouverte que le temps ne semble pas décidé à refermer. Ca  brûle et ça s'inffecte, parce qu'aucune pommade n'est prête à risquer sa vie ou sa santé mentale en s'approchant de ma personne. En même temps, le voudrais-je vraiment ? Je ne devrais pas dire ça. Jane est là, elle. Je lui vomis toute ma peine et elle semble l'aspirer comme une éponge. Quelle blague. Ironique je dirais, comme aller à une fête où vous savez que la quasi-totalité des personens qui y seront présentes veulent votre tête autre part que sur vos épaules. My sweet revenge (System Of A Down), but now, it's yours.

Ces cheveux d'or sont les liens, Madame,
Dont fut premier ma liberté surprise
Amour la flamme autour du coeur éprise,
Ces yeux le trait qui me transperce l'âme.

Forts sont les noeuds, âpre et vive la flamme,
Le coup de main à tirer bien apprise,
Et toutefois j'aime, j'adore et prise
Ce qui m'étreint, qui me brûle et entame.

Pour briser donc, pour éteindre et guérir
Ce dur lien, cette ardeur, cette plaie,
Je ne quiers fer, liqueur, ni médecine:

L'heur et plaisir que ce m'est de périr
De telle main ne permet que j'essaie
Glaive tranchant, ni froideur, ni racine.


(Du Bellay - Merci à ma dépressive prof de Français de première, à jamais dans nos mémoires.)


Alors je pousse le son. Parce que sans musqiue, que serais-je ? Ah. Bonne question. Il faut à tout un chacun une médecine.
Moi, c'est la musique. Ou plutôt, écrire. Mais cela revient au même, puisque c'ets moi qui écris mes propres textes. Et puis quoi ? Et si Elia le prenait pour elle ? Blague. Elle n'en saura rien, parce qu'elle se fout de ce qui peut m'arriver, comme beaucoup. Je pourrais passer sous les roues d'une voiture, me faire voler, violer et lyncher, qu'importe, si je continue à sourire. Parce qu'il est hypocrite de leur part de dire qu'ils seront toujours là si je ne vais pas bien et de se plaindre ensuite. Alors allez vous faire foutre.

Les gens, je les déteste. A croire que j'avais besoin de ça, pour pouvoir écrire un texte pareil. Parce que je sacrifie la forme au fond. Désolé Qad, je n'ai pas ta plume, mais nos idées se ressemblent. Les mots ont pour moi un sens précis. Ils ont une signification particulière. Ne venez pas m'assomer de "pour toujours" parce que cette notion, n'est ... oui, qu'une notion. Elle n'a pas de vérité propre, parce que je vous le demande, qu'est-ce qui peut durer aussi longtemps que toujours ? Un amour ? Ha ha. Quoi d'autre ? La vie ? Ha ha. On finit tous par crever et bien que l'extinction de l'humain ne soit pas pour tout de suite (sauf si l'on se fie aux incas), elle arrivera un jour ou l'autre. Une amitié ? Ha ha. Aucun commentaire.

" Ben alors, Ju, t'es devenu vachement plus négatif qu'avant ... "

Ouais, And I am, whatever you say I am ! If I wasn't, then why would I say I am? (Eminem). Hum, il n'a pas tort. Je suis ce que je suis, point. Je suis comme je suis. J'ai mes forces, mes faiblesses. Mais que l'on ne se moque pas de moi. Je ne peux pas être ce que vous voulez que je sois et me cacher tel que je suis réellement. Je porte ce masque depuis trop longtemps, et la lassitude grandit de jour en jour. Faudrait-il que je vous explique ? Non. Je l'ai dit à Jane, et ça l'a effrayée. Bien que les rares fous qui liront ces lignes n'auront plus toute leurs raisons, je ne peux prendre ce risque.

Le temps me manque et j'ai l'impression qu'une course contre la montre a commencé. Alors je cours aussi vite que je le peux. Je cours, même en rêve. Je cours à en crever. Je cours, parce que je sais que j'en crèverai. Quoi que ... Quoi que l'espoir pointe parfois le bout de son nez. Il me fait miroiter devant les yeux la possibilité d'une vie sans cette peine, la vie sans ces regrets, sans ce manque. Mais ce n'est qu'un mirage. Je garderai toujours sur moi, gravé à jamais, la marque de ses dents.

" Mais Ju, t'en fais pas. T'en trouveras une autre, à qui tu feras confiance, que tu aimeras, et avec qui tu seras heureux. On est reste pas triste toute sa vie. Tu verras, les femmes ne sont pas toutes si cruelles ... "

Sans doute. Mais problème, Pour l'instant les couteaux qu'j'ai sur mes omoplates ont des traces de rouge à ongle (Soprano - Psy4 de la rime). Je vous l'ai dit. Il ne faut pas non plus me prendre pour plus stupide que je ne le suis. Alors je cours, je marche, j'écris et je chante. Je m'essoufle, me perds, faute et perds ma raison. Mais je tiens bon. Parce que j'ai enfin trouvé des gens qui sont là, sur ce projet. Parce que ce projet est le miens et le leur. Elia's project sera ma solution, que vous le vouliez ou non. Le temps me manque pour vous dire toute la vérité. Alors je passe mon tour, pour cette fois.
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30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 00:10
Hum ... Non, je n'ai pas envie. Pas ce soir (ce matin ?). Pas envie de raconter encore cette histoire. Un autre jour peut-être. Parce que j'ai envie de changement. Vous savez ce que c'est, le changement ? Le changement est une vaste blague. Je ne crois pas que l'on puisse oublier quelqu'un en claquant des doigts. Je ne crois pas non plus que l'on puisse oublier des moments, des textes, des chants, des rêves que l'on a partagé. Alors qu'est-ce qu'on en fait ?

Hum ... Bonne question. On les range. On les crâme. On les jete. On les découpe. On les affiche (oui, oui, je vous jure, les masos pire que moi, ça existe :o). J'ai choisi de les ranger. Jamais, je ne pourrais jeter ce dessin. Je ne pourrais pas non plus jeter ces photos. J'espère juste qu'elles ne seront pas jetées par quelqu'un d'autre.

J'ai montré ce blog à Jane, aujourd'hui. Ah ! Tant qu'à faire, autant la présenter. Jane est brune. Jane a de beaux cheveux qui sentent bon la noix de coco. Jane a des yeux marrons qui s'éclaircissent à la limite de l'or, lorsqu'il fait beau. Elle a un magnifique sourire qui vous ferait fondre. Jane, elle écrit. Elle a tout plein de blogs concernant ses stars favorites. Je trouve ça ridicule, mais elle, elle adore ça. Allez savoir ... Jane, c'est plus qu'une amie. Jane est loin d'être ma meilleure amie, mais je sais que ... Pour partager fous rire, ou crises de larmes, elle sera là. Surement, toujours. Jane, c'est un rêve. Jane, c'est les Etats-Unis. Jane, c'est les scénarios. Elle est beaucoup plus pessimiste que moi. Il faut dire que ... Jane, c'est aussi toute cette histoire, pendant ma seconde.

C'était la fille qui était un peu à l'écart, dans ma classe. Elle était discrète. Mais elle souriait, la plupart du temps. Un jour, alors qu'elle revenait au lycée, on s'est croisé. Elle avait les larmes aux yeux. Intrigué, je lui ai demandé ce qui n'allait pas. Evidemment, vous vous en doutez bien, elle n'allait pas répondre à ma question, qu'elle a d'ailleurs, éluder facilement. Me laissant, pour le coup, sans réponses. Mais bref, je ne suis pas là pour raconter les détails, simplement les grandes lignes. Je n'ai pas été très sympa, avec elle.

Je l'ai séduite. Parce que ça me plaisait. Parce que je la trouvais loin d'être moche et parce que son caractère ne me laissait pas forcément indifférent. Mais ça, chuuuut ! Il ne faut pas le dire. Jamais. Alors, c'est ce que j'ai fait. Je me fichais à cette époque de ses sentients réels. Je me fichais de savoir si elle le vivait bien, ou mal. Je voulais qu'elle soit à moi. Et lorsque je l'ai eu, lorsque je l'ai forcé à m'avouer ses sentiments pour moi, je me suis aperçu de plusieurs choses.
Premièrement, que je n'étais pas du tout prêt à gérer ça. J'entends bien sûr, je n'étais pas prêt à m'investir dans quoi que ce soit.
Deuxièmement, que je ne voulais pas la faire souffir. Oui, j'ai pensé ça. Parce qu'elle me plaisait et parce qu'au fond, j'ai eu des sentiments pour elle aussi, au fur et à mesure.
Troisièmement, que le mal que je voulais lui éviter, eh bien, il était déjà fait.

Je n'ai compris que trop tard que j'avais mal fait. Même maintenant, je m'en veux. J'essaye de me rattrapper, maintenant. Elle accepte de me parler, encore. Il faut que j'en profite pour essayer de rendre sa vie un peu meilleure, sans cette fois, foutre le boxon.

 >> Note : Son cou est long. Il fait ressortir mon petit côté vampire xD <<

Quel doux changement de sujet. Je m'en excuse, mais qu'importe ce qu'elle fera, qu'importe combien de temps je resterai à lui parler d'elle, je ne pourrais me l'enlever de la tête. Elle s'affiche en couple, sur Facebook. Evidemment, j'ai fait l'erreur de l'avoir dans mes amis. Elle ne voulait pas aller dessus, le pire. Mais je lui ai demandé, et maintenant ... Maintenant, tada. J'ai l'impression qu'elle prend un malin plaisir à saccager tous les efforts que je fais pour survivre. (Oui, je compte ce blog comme un moyen de m'en sortir, et alors ? xD) Diantre ... (mail de Sun).
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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 15:13
Un des rares que j'aime et que je garde précieusement.


Un Ange ne pleure pas,
Il prend sur lui et attend.

Il n'attend pas qu'un autre Ange vienne l'aider.
Il n'attend pas non plus que ses protégés s'inquiètent.
Non, un Ange prend sur lui et attend ...

Veiller sur ces protégés,
C'est sa seule mission.
Mais il accepte de les écouter,
et chaque jour il les épaule.

Il vit grâce à eux et les remercie d'être là.
Un Ange c'est cela.
Un Ange ne pleure pas,
Il prend sur lui et attend.

Il attend le jour où la vie de ses protégés se terminera sans encombres,
Il attend le jour où le Ciel le remerciera,
Il attend aussi le jour où enfin il criera toute la misère de ses protégés.

Car un Ange, lorsqu'il vous écoute,
Il prend sur lui tous vos soucis,
et en bon Ange, les garde pour lui.

Un Ange ne pleure pas,
Il attend et devient l'Enfer...


(Sun)


C'est toute une histoire. Une histoire de blessures. Une histoire de repentir. Je n'étais pas gentil. Je ne l'ai jamais vraiment été, je pense. Mais après avoir fait du mal à une personne qui au fil du temps s'était attachée à moi, j'ai compris. Enfin ... pas tout de suite. Il a fallut que je blesse d'autres personnes, je pense à une certaine Jane, je pense à une loutre, aussi. Elles ont toutes les deux souffert de mes mots et de mes agissements. Alors il fallait que je change. Il fallait que je devienne meilleur. Que je sois plus fort, que je sois plus humble, plus modeste, plus compréhenssif (ça, je l'étais déjà), plus présent pour ceux qui en avaient besoin.

C'était mon voeu le plus cher. Aider mes gens, mes amis, mes proches, mes connaissances, ou tout simplement n'importe quelle personne qui le demandait. Ecouter, comprendre, parler, arriver à une solution. Et j'y suis plus ou moins arrivé. Certaines personnes me remercient encore. Et puis un jour ... Un jour, on me l'a présenté. Un ami commun. Un certain Ryu. Je le remercie, soit dit en passant, pour ça. Elle m'a certes foutu plus bas que terre, mais c'était ... une "bonne" chose que de la rencontrer. Une fille comme elle, ça ne court pas les rues. Preuve, il a fallut que je la trouve à environ 800 km de chez moi ...

Bref, on a parlé. Elle allait très mal, à cette époque. Peut-être en suis-je au même point, aujourd'hui ? Je ne sais pas. Je crois que je n'ai jamais vraiment réussi à mesurer l'ampleur de sa peine. Et encore moins, de la mienne. L'histoire ne me concerne pas vraiment. Je suis tombé dedans parce que c'était important pour elle d'en parler, et que moi, je me suis présenté comme un ange. Un ange qui protège et qui tente de soigner. Nous avons parlé ainsi pendant tout mon année de terminale ... Ouh ! 2007/2008 ! \o/ ! Oui ... On a papoté. De tout, de rien. De ce qui pouvait nous du mal. De ce qui nous faisait du bien. Et plus le temps avançait, plus je ne pouvais me détacher d'elle. Dépendance.

Ah ! On m'en a dit de belles.

" On ne peut être dépendant à ce point !
Elle te fait du mal, Sun, laisse-la tranquille !
Tu vas finir par en crever.

Elle t'a changé, tu n'es plus le même ! Qu'elle te foute la paix ! "

Ha ha.
Comme je l'ai dit, je n'ai jamais été vraiment gentil. Sauf avec elle. Avec elle, j'ai donné de ma patience, de mon temps, de ma joie et de mes nerfs. J'ai essayé de protégé le plus possible. Quitte à en tomber. Quitte à perdre des liens plus anciens avec d'autres personnes. La loutre, si tu savais ... Mais j'étais si bien avec. Je ne sais pas si vous avez déjà ressenti ça pour quelqu'un mais ... Oui, c'était comme parler à un miroir. Je me voyais, plus jeune. Mais ça allait au-delà, de ça. Lorsque je lui parlais, je me voyais grandir.

Je ne veux pas d'avenir, aujourd'hui plus que jamais. Mais avec elle ... C'était différent. Si c'était pour continuer à partager ses rires, ses joies, ses peines, ses coups de gueule (elle en poussait beaucoup), ses sarcasmes et ses piques glaçantes, j'aurais continuer de vivre le plus longtemps possible. Ce n'était pas encore de l'amour. C'était ... mon envie de protéger une personne qui me poussait à faire ça. Elle était drôle et, ma foi, sympathique quand elle le voulait.

Mais comme toujours, l'amour pointe le bout de son nez. Foutu amour. Divin amour. J'en suis tombé amoureux comme on se rend compte qu'on a oublié de couper le gaz. Trop tard. Mais les deux mois qui suivirent furent les plus sympathiques que je n'ai jamais vécus. 26 juin 2008. Je m'en souviendrai toujours. Une nuit d'été à jamais gravé. Oh et puis il y a eut ce fameux jour, le 14 août je crois. Les talons qui claquent. Rapides. Gare St Charles. Un sourire. Les ongles. Le parfum. Les cheveux. La voix. Le métro. Le bus. Mon Sansa dans ses mains. Devant chez Ryu. Chez toi : ah ! Je ne développe pas. Le retour, en retard à la Gare st Charles. Le retour avec les 5 sens en ébullition.

To be continued.



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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 09:23

Alors Pourquoi ?

Tout simplement parce que j'en ai besoin. J'ai besoin de parler. Besoin de m'exprimer. Afficher un sourire triste aux rares personnes qui me demanderont comment je vais et de me détruire l'âme, ensuite, en écrivant.
Parce que je compte (me) faire du mal. Souffrir, toujours plus. Parce que cette vie ne me plait plus.  Parce que c'est un peu comme si je l'avais perdue, à jamais.

" Tu survivras, Sun, tu survivras ... "

Hum. Ouais. Un jour. Mais pour l'instant, je me vide de larmes. A tel point, que j'ai presque l'impression de me liquéfier. Ouais, carrément. Ca fait mal. Ca blesse. Ca étouffe. Ca fait se sentir oppressé. Je déteste ça. Je déteste mais j'adore le faire. J'adore aller regarder son blog, pour voir s'il n'a pas bougé. J'adore regarder mon téléphone toutes les 5 minutes pour voir s'il n'y a pas un message d'elle. J'adore regarder ses pseudos MSN et voir qu'elle va bien.

Elle va foutuement bien sans moi. Elle sourit, elle rit, elle est heureuse. Elle l'embrasse, le caresse et se love dans ses bras. Elle lui donne ce qu'elle m'adonné, puis repris. Je sais que ce qui ne tue pas nous rend plus fort ... Mais moi, mais moi je suis déjà mort. (Kyo) Et à vrai dire, si je ne le suis pas encore, ce n'est plus qu'une question de temps ...

Parce que vivre sans toi, ce n'est plus vivre.
Parce que cette vie ne me plait plus.
Parce que je m'ennuie depuis que tu n'es plus là.
Parce que je devenais meilleur, de jour en jour, grâce à toi.
Parce que ne plus t'entendre rend mes nuits bien longues, et bien tristes.
Parce je ne frissonne plus.
Parce que seule toi pouvais me calmer avec autant de facilité.
Parce que le Soleil, sans sa Lune, il est seul, pour danser.
Parce que je te connais plus que personne.
Parce que je t'ai aimé et t'aime toujours plus que personne d’autre ne le fera. Tu le sais, et je le sais.
Parce que j'ai été jusqu'à partitionner mon âme, pour te suivre.
Parce que je te revois, dans ton lit, allongée.
Parce que je sais combien tu es belle, sous tes masques.
Parce que, que je le veuille ou non, je te pardonnerai toujours.
Parce que tu peux tout me donner et tout me reprendre. Et tu en as eu la preuve, Samedi encore.

Pff ... J'écris comme dans un vrai journal. C'en est un après tout. J'ai le droit de tout dire. C'est mon journal. Alors je t'aime. Je t'aime encore. Une autre viendra ensuite. Elle souffrira, parce que je t'aimerai encore. Et d'autres, suivront, surement. Jusqu'à ce que je te retrouve.

Voilà pourquoi j'ai fait ce blog. Parce que j'en ai besoin. J'ai besoin de crier ma peine. J'ai besoin de le faire. Alors désolé d'ennuyer le net avec ça, mais si mes proches ne peuvent pas supporter mes plaintes, il faut bien que quelqu'un le fasse. Pardon, le net. Amis, je me livre à vous, Sans pudeur, ni morale. (Saez)

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  • Sun
  • Je ne prétends pas tout connaître, je ne prétends pas tout savoir. J'essaye juste d'avoir un avis et de décrire ce que je vois, je pense et ressens.
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