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27 décembre 2009 7 27 /12 /décembre /2009 15:47
Are we waiting ...
(Dans la joie et la bonne humeur.)




- Tu ne comprends donc pas ?

Elle avait à présent les larmes aux yeux. En parlant, elle s’était levée et le dominait de toute sa hauteur. Ses cheveux bruns tombaient sur ses épaules et devant ses yeux, certains étaient même collés à son visage par un mélange de larmes et de mascara. Elle le regardait réfléchir. Mais de toutes les façons, rien ne pourrait la consoler.

- Que veux-tu que je comprenne ? Je suis venu jusqu’à toi et je me fais insulter par quelqu’un que je ne connais même pas …

- Tais-toi …

Elle ne pouvait en supporter davantage. C’en était trop. Qui était-il pour revenir après tous ces mois de disputes ? Elle avait décidé d’en finir et pourtant … Pourtant sa voix n’avait pas été aussi ferme qu’elle l’aurait voulu lorsqu’elle lui a demandé de se taire. Elle avait plus ressemblé à une complainte, comme si le simple fait d'utiliser ses cordes vocales l'avaient blessée.

- C’est ridicule, je n’aurais jamais dû revenir ici. Te revoir est une erreur. Désolé, je dois te laisser.

Il se leva d’un bond, pris sa veste qu’il avait posé comme à son habitude sur le dossier de la chaise de l’entrée. Mais même si son énervement était apparent, il semblait prendre beaucoup de temps pour se rhabiller et quitter l’appartement. Elle, à bout de force, s’était laissée tomber par terre et pleurait en silence. Il posa la main sur la poignée et l’on pouvait observer qu’elle était parcourue de tremblements. Les traits tirés et la mâchoire serrée, il ouvrit finalement la porte et s’extirpa de ce lieu qui l’étouffait.

- Attends … Restes …

Sa voix n’était qu’un murmure à présent. Même s’il avait été dans la même pièce qu’elle, il ne l’aurait surement pas entendu et seul le bruit du claquement de la porte lui répondit. Elle était à nouveau seule. A nouveau abandonnée, mais cette fois, ce n’était pas de sa faute à lui.

Elle s’étendit sur le sol dur et resta une bonne heure ainsi, cherchant le moment. Une fois au bord de la déshydratation, elle consentit à rallumer son téléphone, qu’elle avait éteint pour ne pas être dérangée. L’homme avec qui elle avait passé ses dernières nuits l’avaient jetée puis quittée en insultant le dernier qu’elle avait aimé. Elle était seule à présent. Il fallait qu’elle se fasse à cette idée. Un mélange de sentiments d'amertume, de colère, de tristesse, de honte, et de désespoir grandissait lentement mais surement en elle.

L’écran de son téléphone lui renvoyait une image affreuse de sa figure et elle décida de se plonger dans un bain chaud. Elle passa d’abord par sa cuisine, où elle se servit un verre de cognac. Elle n’en buvait jamais. Elle regarda un moment la bouteille, puis le verre, et se décida à prendre la bouteille en haussant les épaules. Cela faisait maintenant trois mois jour pour jour que son fiancé avait décidé que se séparer était la meilleure des issues possibles. Elle n’avait toujours pas accusé le coup et c’est pour cela qu’il était venu la voir en début d’après-midi.

Son téléphone vibra. Ca la fit sursauter et elle mit un moment à comprendre ce qu’il arrivait. Elle le prit et lorsqu’elle lut le message, des larmes coulèrent une nouvelles fois. Elle paniqua. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il lui arrivait, et ça la déstabilisait. Il venait de lui envoyer un message, lui disant qu’il était peut-être fou, mais qu’il était bien décider à passer sa vie à ses côtés et qu’elle n’aurait qu’à lui demander pour qu’il soit là, chez elle. Elle fixa le téléphone, bu une nouvelle gorgée qui lui brûla la gorge et la fit tousser avant de noyer son téléphone dans l’eau de son bain.

Elle resta dans l'eau, a trempé sans autre occupation que de boire. Boire pour oublier. Boire pour s'oublier. Boire pour ... Pour rien. Parce qu'elle savait qu'après ça, elle ne se sentirait pas mieux. Elle n'aurait pas envie de croquer la vie à pleine dent. Elle n'aurait pas envie de le revoir lui, parce qu'elle aurait honte d'elle-même. Pas envie d'avoir et pas envie d'être. La bouteille finie, elle sombra dans un sommeil profond. Aussi profond qu'un coma. Aussi profond que sa baignoire remplie.


Ne recevant aucun message, il prit la première chose qui lui passa par la main et la fracassa sur le sol. Elle aurait du répondre. Elle l'avait murmuré tout à l'heure. Elle le voulait, lui, et personne d'autre. Elle le voulait parce qu'elle l'aimait. Quelque chose clochait. Il prit ses clés de voiture et descendit au garage. Il fallait qu'il sache. Il l'avait quitté parce qu'il pensait pouvoir trouver mieux qu'elle. Mais il se rendit compte bien assez vite que ça lui était impossible. Chaque fille qu'il rencontrait se définissaient selon elle
. "La nouvelle a des plus grosses hanches qu'elle. ", " La nouvelle est moins belle qu'elle. ", " La nouvelle est moins drôle et moins sympathique. " ...

Se concentrant sur ce qu'il devait faire, il l'appela. Mais au moment où il mit son téléphone près de son oreille, il se souvint d'une publicité, sur le téléphone au volant et ne put s'empêcher de se demander, cynique, comme dans l'annonce " et après ? ". Après, ce fut ce break noir qui le percuta par le côté passager. Ce fut un choc et un coup du lapin. Ce fut une série de tonneaux jusqu'à s'arrêter contre un immeuble. Ce fut la fin.



Une histoire de Il&Elle. La seule, si je me souviens bien, que j'ai fini d'écrire. Les belle fin n'existe que très rarement. On partage des moments de paix, de joie, d'amour. Mais ce ne sont que des moments. par définition, ils ont une fin. Rien est éternel. Pas même les déclarations. Mes chansons ressemblent à mes textes, elles suivent le même schémas. C'est ma touche, dans ce groupe. Ce que je les aime, ces trois. Pas autant qu'elle. De toute manière, à l'heure qu'il est, même trois mois après (c'est l'anniversaire du blog aujourd'hui \o/ Deux mois !), c'est elle que j'aime.

Enfin, j'ai vu Jane hier. Ca m'a fait du bien. Depuis la mi-septembre (ou est-ce début octobre ?), je la vois tous les WE, et ce n'est pas désagréable. C'est un Soleil, à sa manière. Etant en pleine éclipse, j'apprécie l'aide qu'elle m'apporte. J'apprécie aussi son amitié, mais cela ne va pas plus loin. Elle mérite tellement mieux que ce qu'elle a actuellement. Je voudrais que ses rêves se réalisent, vraiment.

En parlant de rêves, ça me fait penser que j'en ai trouvé quelques uns. Ce ne sont aps vraiment des rêves comme devenir astronaute, ou autre. Non, ce que je voudrais moi, ce serait pourvoir mourir sans avoir de regrets. Ah ah ! C'est un vieux rêve qui est revenu à la surface récemment. Je voudrais la revoir aussi, et pouvoir chanter avec elle. Je voudrais que les autres membres de l'E'sP soient fiers de moi. Alex aime ce que j'écris, c'est déjà pas mal \o/ ! En attendant, la cover de Roulette est dispo sur Face. Elle n'est pas géniale, mais c'est notre petit truc à nous =) !

A noter que dormir, cay le mal. Parce que lorsqu'on dort, on rêve. Et mes rêves ne sont jamais super bons, sans pour autant être des cauchemars. C'est cette fois sans son que je vous laisseJ'en profite cependant pour vous souhaiter un Joyeux Noël (en retard) et une Bonne Année.
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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 01:04

J'en ai passé du temps à me demander s'il fallait que je continue dans cette voie. J'ai appris ce qu'était le manque. J'ai appris ce qu'était la trahison. J'ai appris ce qu'était l'attente et j'ai appris ce qu'était la déception. Vous savez, parfois, il suffit de faire le point sur ce que nous avons fait dans notre vie pour comprendre à quel point nous sommes à améliorer. J'ai mes défauts, mes démons et ma part d'ombre. Je sais qu'elle grandit suivant les heures, suivant les jours et/ou les semaines. J'ai beau essayé de toute mes forces, j'échoue. Alors que devrais-je faire ? I should be leaving rather than try and fail… (Last)

On ne peut pas tout surmonter. De toute façon, comment le pourrions-nous ? Oublier n'est pas une solution. Au fond, c'est une manière de se voiler la face. On oublie, on cache ça quelque part et on oublie où. Oui, ce serait facile si l'on pouvait faire ça sur demande. Je dis ça, pas seulement pour mon cas, mais pour de nombreux autres. La mort d'une personne. Le viol. La violence perpétuelle. Les conditions de vie. Nous sommes en pleine période des fêtes, mais mon coeur vide de toute joie. L'esprit de Noël ne m'a pas encore visité. Mais qu'importe, parce que je sais que le 24, je partagerai un repas chaud avec ma famille. Plus j'y pense, plus je me dis que c'est horrible. Nous pourrons faire tout ça, partager ce moment de paix et de bonne humeur autour de bons plats. Mais combien de personnes ne pourront pas le faire ?

Oui, que voulez-vous ? Sans elle, j'ai du temps. Je déteste ça, mais c'est un fait. J'ai du temps, alors je pense. Lorsque son image, sa présence, sa voix se font trop réelles dans mon esprit, je cherche à éluder. Alors je réfléchis à d'autres sujets. A vrai dire, je n'ai pas besoin de réfléchir énormément. Il suffit que je sorte de chez moi, que je marche un peu pour que je vois ce monde. Ce monde auquel je n'appartiens pas. Ce monde auquel je ne souhaite à personne d'appartenir; pas même le dernier des chiens. Je me fais humaniste. Non, en fait, je l'ai toujours été. C'est juste que ... J'ai oublié.

Une chose me dérange. Voyez-vous, peu de choses, chez moi, me rappelle notre histoire. J'avais accroché un ticket de transport de là-bas, un plan de la ville, sa peinture était visible, elle aussi. Ces choses ne sont plus visibles. Elles sont rangées dans une armoire, cachées. Mais ce ne sont que peu de choses. Seule la marque de ses dents dans le cou me faisait être sûr que je n'avais pas rêvé toute cette histoire. Mais cette trace, cette cicatrice disparait. Il le falalit bien un jour, mais comme toujours, j'ai préféré repousser l'échéance. Son absence m'angoisse. C'est une sorte de piqure de rappel : "Hey, n'oublie pas, tu es seul maintenant, elle n'est plus là, ne t'appartient plus et ne te veut plus !" ... Un peu comme ses mails, que je garde et que je relis, parfois. C'est un peu comme si j'allais me retrouver nu. Brrr =/ !

Les gens trichent, les gens mentent, les gens se vexent, les gens puent et les gens sont moches. Oui, c'est ma p'tite phase "J'en-ai-marre-du-monde" ! J'y peux rien ! Avant, je pouvais en parler, mais disons, que les choses ont changé. Je ne verrai pas Jane, ce week end. Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne chose, mais disons qu'elle et moi avons ... "mieux à faire". Elle est gentille, Jane. Ca me fait penser que la loutre devait m'appeler et qu'elle ne l'a pas fait. Super.

Hum, pendant que j'y pense, je vous conseille de (re?)regarder la série Chuck. Très drôle, très sympathique. Une série comique sur fond d'espionnage. Ca fait passer un bon moment, et puis ça change les idées. Ou non, justement, ça les empêche de sortir. Ca les contient, et ça remet le cours d'introspection à plus tard. Ca me fait penser à mon prof d'Anglais. Un sacré gus, lui aussi. Un peu particulier, mais très gentil et très attentionné. On dirait presque qu'il aime vraiment ses étudiants. Il joue de la flûte, je crois. Il a proposé au groupe de faire un petit concert, à la fin de l'année. Pour ça, il faudrait qu'on enregistre enfin la première, histoire de la foutre en .mp3 ! Mais aujourd'hui, ou du moins hier, on s'est vu, Alex, Kév et moi, chez Alex, comme d'hab. Ca a donné la reprise d'une chanson de System Of A Down : Roulette.

C'est d'ailleurs avec ça, que je vous laisse. Vieux Fous / Veilles Folles, c'est un viel Ange idiot qui vous dit bonne nuit.



I have a problem that I cannot explain,
I have no reason why it should have been so plain,
Have no questions but I sure have excuse,
I lack the reason why I should be so confused,

I know, how I feel when I'm around you,
I, don't know, how I feel when I'm around you,
Around you,

Left a message but it ain't a bit of use,
I have some pictures, the wild might be the deuce,
Today you saw, you saw me, you explained,
Playing the show and running down the plane,

I know, how I feel when I'm around you,
I, don't know, how I feel when I'm around you,
I, I know, how I feel when I'm around you,
I don't know, how I feel when I'm around you,
Around you

I, I know, how I feel when I'm around you,
I, don't know, how I feel when I'm around you,
I, I know, how I feel when I'm around you,
I, don't know, how I feel when I'm around you,
Around you, around you, around you, around you


(System Of A Down - Roulette - Steal this Album!)


Fans de SOAD d'aujourd'hui et de demain, je vous adresse le bonjour. A l'E'sP !

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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 11:02

Le ciel est bleu. Ca change. Il a fait gris ces derniers jours. A croire que les cieux reflétaient mes états d'âme. J'ai essayé d'écrire, il n'y a pas longtemps. Je voulais voir, où j'en étais. J'ai fait du chemin, depuis Septembre. Mais ce n'est pas assez. Non, c'est loin d'être assez. C'est loin d'être suffisant. Je ne vais pas mieux. Loin de là. Je végète. Tout le temps. J'ai l'impression que la vie me passait devant les yeux sans que je puisse y participer. C'est troublant, comme sensation.

L'envie de disparaitre me taraude. Peut-être pas pour l'éternité, mais simplement un moment. Fuir cet endroit, fuir ces gens, fuir cette situation que je ne supporte plus. Simplement tout quitter et revenir plus tard, un jour. Je ne suis pas brave. Je suis lâche et je le sais. Mais au contraire de certaines personnes, je le reconnais. Je me sais lâche, et je vis avec. Tant pis pour moi. Tant pis pour ceux qui me font confiance. Je n'ai plus la force de me battre pour eux, à défaut de me battre pour moi-même.

Comme une envie de partir. Oui, de partir loin. De marcher, durant des heures, voire des jours. Marcher à en avoir mal aux pieds. Au soleil, sous la pluie, à midi ou à minuit (Joe Dassin). Durant des jours, des semaines, des mois. Autant de temps qu'il me sera nécessaire afin d'être à nouveau en paix. Parce que ce monde m'use. Parce que cette femme me hante. Parce que cette nature m'appelle. Parce que le néant est omniprésent dans mon tout. Vous savez, c'est comme si à l'intérieur de moi, il y avait un immense trou noir. Un gouffre, un trou, qui aspirerait le semblant de bonheur dans lequel j'essaye de patauger.

Le pire, ce sont ces images. La mémoire ... Il y a de ça quelques années, je trouvais que la mémoire était une chose importante et fragile. Il fallait la préserver de toute altération. Je prenais donc des photos et j'écrivais. Pour que plus jamais je n'oublie quoi que ce soit. Aujourd'hui ... Aujourd'hui je dirais que c'est le processus contraire. J'aimerais pouvoir oublier certaines choses.

Je vous ai déjà parlé de The Kill, de 30 Stm. C'est Elia qui me la fait découvrir. Elle la chantait tout le temps, pendant un moment. A chaque fois que l'on s'appelait, elle la chantait. C'était agréable. Sa voix me faisait frissonner. C'était comme si un vent froid me parcourait de l'intérieur puis se mutait en une chaleur douce et apaisante. C'était si reposant ... Il m'arrivait parfois de somnoler, après. A force de l'écouter, je l'ai apprise. J'ai écouté la version du groupe. Elle m'a fait écouter la première acoustique, puis la deuxième, avec les violons (qui est d'ailleurs magnifique). C'était un peu comme ... notre chanson. Et on l'a chanté, ensemble. Je me souviens d'un soir d'été, dans les premiers mois après le 26 Juin, où je lui avais chanté pour la première fois. Elle avait aimé. Un autre soir d'été, il y a moins longtemps, on s'était allongé dans l'herbe et on regardait les étoiles ... On l'avait chanté et ... Ce fut beau.

Alors maintenant, que je réécoute cette chanson, comment voulez-vous que je garde mon calme ? Comment voulez-vous que je ne puisse pas penser à ces moments ? Comment voulez-vous que je reste là, sans rien dire, ni rien ressentir ? Cette chanson est magnifique, elle mérite d'être écoutée. Mais à chaque fois, remontent des souvenirs. Des spectres du passé qui viennent me bercer d'une amère mélancolie. Assez pour que je veuille au plus profond de moi, Que je meure à l'instant si l'envie me reprend, de remettre ma tête dans la gueule du serpent. De me laisser encore crucifier le coeur, pour un joli sourire au parfum de leur fleur ... (Saez).


Alors je le sais, guérir n'est pas facile et guérir n'est pas rapide. Mais j'en ai marre de rester dans cette état.
I'ts my paradoxe. She can bring me all I need, just with words. But she can take me I got, all I need to survive. I thougt this ... paradoxe would be erase because of her absence but I idealize that when I'm talking to her, even if I'm suffering (boyfriend's reason), I'm good. My heart is beating again and I feel strangely in peace with myself. Moreover, even if I hate to be sad, it allows me to write, and ... I love writting. It's my paradoxe. It's amazing, So amazing ... (Kanye West)

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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 15:15
Nya~

C'est comme que font miaulent les chats, au Japon. Multiculturel, moi ? ... Hum, oui, on peut dire ça comme ça, mais bref, qu'importe. Beaucoup de choses sans grandes importances à raconter. Cette diette forcée ne me satisfait en rien, et opurtant, je persiste. Pourtant, je n'ai pas grand chose à faire. Son numéro de portable est instinctif chez moi. Avant, je me souviens, même quand je voulais écrire un message à quelqu'un d'autre, d'instinct, je tapais le sien. Ca ne m'arrive plus, aujorud'hui. Peut-être parce que j'ai supprimé son numéro ? Questions connes, réponses connes.

J'ai retrouvé un début de fanfic sur des anges que j'avais commencé à écrire lorsque j'étais en terminale. Elle suivait plusieurs autres fanfics, mais que je n'avais pas aussi élaboré. Ca m'avait plus de pouvoir écrire tout ça, je crois que je me suis arrêté au 10ème chapitre. Chaque chapitre faisant une dizaine de pages, parfois un peu plus, parfois un peu moins. C'était mon délire, ça. Le premier chapitre date du 20 février 2008. Je me souviens que je l'avais écrit la veille de ma JAPD. JAPD que j'ai d'aileurs faillis manquer. Que voulez-vous ? On est doué, ou on ne l'est pas. Faut croire que ce n'est pas si récent, que je ne sois pas doué.

Du coup, j'ai relu des trucs que j'avais écrit à cette époque. Oui, en effet, déjà, j'avais l'habitude d'écrire.

<< Edouard Levé, 42 ans, s'est donné la mort le 15 octobre 2007. Trois jours avant, il avait rendu à son éditeur un manuscrit intitulé "Suicide". [...] Mise en scène artistique ? [...]. " Ta façon de quitter la vie en a récrit l'histoire sous la forme négative. Ceux qui te connurent réalsient chacun de tes gestes à la lumière du dernier. " >>

Je me souviens, avoir lu ça dans un magasine, l'un des premier CG, je crois. Ca m'avait marqué parce que je m'étais demandé si l'on peut vraiment prévoir la mort de quiconque ? Je veux dire, connaissons-nous vraiment les gens  pour savoir ce qu'elles sont capable de faire lorsque le sort s'acharne sur elles ? Du coup, je m'étais précipité pour recopier les morceaux qui m'intéressaient, et voilà ce qu'il en reste. Je n'ai pas fait de recherches sur cet auteur et d'ailleurs, je ne sais pas si son éditeur a jugé bon de publier son ouvrage, même à titre posthume. Je ne sais pas ce que ça vaut, mais au moins, je me dis qu'il ne mourra jamais vraiment, tant que ses proches et des gens comme moi, l'auront en mémoire.

C'est un peu la pensée du grand, de l'illlustre Baudelaire. Il disait que les écrivains étaient éternels, puisque leurs oeuvres resteraient à jamais dans les mémoires. Les paroles s'envolent, les écrits restent. Oui, les écrits restent. Et c'est peut-être mieux comme cela, non ? Si l'on se souvenait de toutes les choses qui ont été dites, les cris, les insultes, les ordres, les menaces, les mots-doux, pourrions-nous continuer d'avancer ? Il est bien évident qu'il est agréable pour tout le monde de se souvenir d'un mot plein de tendresse qu'une personne aurait glissé au creux de notre oreille ... Mais qu'en est-il des autres ?

Je m'égare. mais je préfère le faire en pensant à autre chose qu'elle. Parce qu'elle me poursuit ou que j'aille. I Miss My Moon. Pff. C'est vrai, tu manques. Vraiment. Et le pire, dans tout ça, c'est que ça ne faiblit pas. Parfois, je n'y pense plus, et ce moment m'est réconfortant. Je me dis que je ne suis pas tout à fait à jeter. Il reste encore un peu d'espoir. L'espoir d'oublier à quel point je t'aime et à quel point tu me manques. A quel point il est douloureux et paradoxalement rassurant de te savoir heureuse et épanouie. C'est fou, tout de même ? A croire que tu es plus présente dans ton absence.

You could have been number one, and you could have ruled the whole world, and we could have had so much fun ... But you blew it away ...
(Muse)

En parlant d'eux, j'ai réussi grâce à mon guitariste à avoir une place pour le 12 juin. C'est une place en pelouse, mais la deuxième. Alors, lorsque mon batteur a su qu'ils organisaient un autre concert le 11 Juin, il a décidé de nous avancer les places à Alex et moi. On s'est battu avec le site de la Fnac pour chopper les meilleurs billets, ceux de la pelouse Or, pour être juste devant les Matt, Dom et Chris ! Trop content ! Le concert du 17 était excellent, on peut imaginer que ceux du stade de France seront pareils mais en mieux =P ! 

J'allais oublier d'en parler ! Le nouvel album de 30 Seconds To Mars est sorti, et n'ayant pas daigné bouger mes fesses pour l'écouter, je suis allé sur Deezer l'écouter. Très sympathique, comme d'habitude. Bon, d'un point de vu plus subjectif, je dirai qu'il n'est pas aussi bon que A beautiful Lie, mais ça reste du bon rock a écouter sans modération. Une mention spéciale à Vox Populi et évidemment Kings and Queens.  (Rien ne vaut The Kill <3)

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2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 10:36

Bonjour à vous. Oui, à vous qui avez pris la peine de lire ... ma peine. Oui, je m'en excuse. Je ne suis en effet plus aussi positif. Les choses changent. Dernièrement, j'ai fait une rechutte des plus mémorables. J'ai vu à quel point mon équilibre était instable. Le but de ce blog était de pouvoir hurler par mes mots. Oui, essayer de me libérer. Mais de quoi ? De mes propres sentiments. Le vent souffle, la terre tourne et moi, j'écris. Je fais du sur-place. C'est plaisant de s'oindre de malheur, de tristesse et de noirceur. Mais on en sort presque jamais indemne. C'est mon cas.

En commençant ce blog, il y a un mois, je croyais avoir perdu à jamais la personne que j'aime le plus au monde. C'est un fait, je l'aime. Elle, non. Je dois vivre avec ça, et vous l'aurez vu, j'ai parfois du mal à le faire. Mais je dois continuer. Me faire du mal constemment en me disant que j'aurais peut-être pu faire quelque chose pour que ce ne soit pas la fin n'est pas une solution. Enfin, si, c'en est une, mais disons qu'il y en a d'autre. C'est surtout le fait de l'appeler qui n'est pas une solution. Je replongerai forcément.

Hier soir, j'ai parlé un peu avec Jane. Par textos. Je me sentais oppressé par moi-même, ou du moins, par mes sentiments. Et en lui parlant, je me suis dit que je n'étais pas seul. Elle était là, elle. Les différents membres du groupe sont là, eux aussi. Mes 5 sont là, eux aussi. Ma loutre, Nyny, No, Hachi sont là aussi. Ryu, devenu Plum', devenu Dieu est là aussi. Elo, est là. Palow est là, elle aussi. Je ne suis pas seul. Mon frère est là, lui aussi. Sans toi, ma vie est plus triste, moins excitante, mais ... elle vaut la peine d'être vécue pleinement.

Je regarde toujours le ciel. J'aime toujours autant ça. Rester de longues minutes à voir le vent déplacer les nuages. Me caler derrière une vitre et sentir la fraicheur de l'air au-travers. Les jours d'été, apprécier les milliers de petites gouttes d'eau s'abattre sur mon torse nu. M'allonger dans l'herbe et regarder l'infini d'un ciel bleu, ou d'un ciel orageux. j'adore ça. Les éclairs, le vent, la pluie, le soleil. Tout ça, c'est moi.

J'ai grandis avec elle. je l'ai vu grandir, aussi. Je l'ai vu trahir ses opinions passées. Je l'ai vu sourire, je l'ai vu penser, je l'ai vu lors d'une petite mort. Je l'ai vu amoureuse, je l'ai vu embrasser un autre et l'aimer. J'ai vu tout ça. Je l'ai entendu promettre des choses et rompre ces promesses deux semaines plus tard. Je l'ai entendu me jurer des choses et tenir parole. Tu vaux le coup qu'on se batte pour toi, Elia.

Alors bien sur, elle me manquera. Bien sur, elle me manque, au moment où j'écris. Je préférerai être avec elle que d'écrire ici. Mais ... c'est mieux ainsi. Je m'en suis rendu compte aujourd'hui. C'est mieux ainsi. C'est étrange comme ce texte sonne comme un ending. Peut-être que j'ai enfin réussi à rouvrir les yeux. Je l'avais déjà fait, mais ... Une fois au téléphone avec elle, je m'étais rendormi pour le pays des rêves/cauchemards. Pays magique, où on ne sait jamais ce qui peut arriver.

Mais quand bien même ce serait le cas, je reste Sun et elle reste Elia. Je la perds donc une nouvelle fois. J'espère jusqu'à son anniversaire, dans un peu plus d'un mois. Sauf que cette fois, c'est moi qui pars. Merci Jane. Merci Al3x.





What if I wanted to break
Laugh it all off in your face
What would you do?

What if I fell to the floor
Couldn't take all this anymore
What would you do, do, do?

Come break me down
Marry me, bury me
I am finished with you

What if I wanted to fight
Beg for the rest of my life
What would you do?

You say you wanted more
What are you waiting for?
I'm not running from you

Come break me down
Marry me, bury me
I am finished with you

Look in my eyes
You're killing me, killing me
All I wanted was you

I tried to be someone else
But nothing seemed to change
I know now, this is who I really am inside

Finally found myself
Fighting for a chance
I know now, this is who I really am

Come break me down
Marry me, bury me
I am finished with you, you, you

Look in my eyes
You're killing me, killing me
All I wanted was you

Come, break me down
Break me down
Break me down

What if I wanted to break?
What if I, what if I, what if I
Bury me, bury me

(30 Seconds to Mars - The Kill - A Beautiful Lie)


Fans de 30 Seconds to Mars d'aujourd'hui et de demain, je vous adresse le bonjour. A Al3x, Jane et Elia.

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30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 10:21
Ouh la la ! Mais que se passe-t-il ? S'agirai-il d'une rechute ? Ah ça m'agace ! Sors moi de la tête, je t'en supplie. Tu provoques un manque impossible à gérer. Je ne suis pas assez compétent pour tout régir et pour supporter ça à la fois. La seule façon est de t'appeler. Jane, ne sois pas fière de moi, je ne le mérite pas. Encore une fois, en proie à un manque consummant, j'ai faibli, et je lui ai envoyé un texto, puis on s'est appelé pendant pas loin de 2h30. On ne change pas une équipe qui fait match nul (OrelSan).

Mais j'ai encore plus ou moins la chance de ressentir quelque chose. On m'a parlé d'une habitude. Oui, une personne m'a raconté qu'elle avait tellement l'habitude d'être déçue et triste à cause des gens qui l'entouraient, qu'elle ne ressentait plus rien. J'ai trouvé ça tellement ... dommage. Je sais, je suis masochiste et j'aime me faire du mal, ce n'est plus à prouver. Mais au-delà de ça, le fait de ne plus pouvoir éprouver ne serait-ce que de la colère contre la personne qui nous (a) fait du mal, je trouve ça dommage. Parce que du coup, on perd toute motivation à ce que ça s'arrange. Non pas que l'envie nétait pas là avant, mais simplement, maintenant, cela ne nous importe peu. Nous ne ressentont rien, à quoi bon chercher à pleurer à nouveau ?

Je me suis levé ce matin en pensant à Jane. Je me suis dit qu'elle allait être déçue de moi, du fait que je cède si facilement. Du fait que je creuse ma propre tombe et que je me plaigne ensuite, chez elle, de sa profondeur. C'est très stupide de ma part et pas vraiment malin. Mais je le fais. Parce que c'est la seule que je n'ai pas l'impression de déranger. Merci, Jane. Seulement, un truc que je ne peux pas supporter chez elle, c'est sa façon de dire que tout ira bien.

"Pour le moment, je sais que c'est difficile à croire, mais un jour, ça ira mieux."

Ouais, un jour. Mais ce jour, ça fait deux mois que je l'attends, et tu sais quoi ? Je crois qu'il m'a sauté dans sa liste =) !

On fait des promesses, on jure sur tout et n'importe quoi (surtout aujourd'hui), mais on ne tient pas forcément ses paroles. Les mots, sont ce qu'ils sont. A nous de leur donner vie. A nous de montrer que ce que nous disons vaut quelque chose. J'ai promis beucoup de chose. J'ai promis de laisser mon bras gauche intact à Elia, à mon batteur et à Qad. Les enfants, si vous saviez à quel point c'est dur parfois, de résister. La tentation est forte. On en jete une, et on en trouve une autre le lendemain.
J'ai promis de laisser mes poumons intacts. Ne pas fumer. C'est plus facile à dire qu'à faire, ça aussi. Mais la dernière fois remonte à deux semaines, c'était avec mon anglaise préférée et ce n'était qu'une aspiration. Rien d'autre. Je considère mes poumons intacts. On avait fait un pacte, elle et moi.
J'ai promis que je deviendrai meilleur. A beaucoup de gens, ça. Oui, j'avais dit que j'allais essayer d'être meilleur, pour que ne plus jamais des larmes coulent à cause de moi. Bon, j'y ai renoncé, après l'avoir vu fondre en larmes sur son lit. Que voulez-vous ? Elle était devenue ce que j'avais de plus chère. Son bonheur passait avant tout. Bref, j'pense avoir évolué depuis la dernière fois où j'ai promis ça. Ca reste, caché.

Ah, une dernière chose ... A une loutre, qui est passée :
Pardon. Ne pense pas que je t'oublie. Ne pense pas que je t'évite. Tu es, tu restes. Qu'importe le temps sans se voir, qu'importe le temps sans s'adresser un mot. Quand tu auras un moment, je viendrais m'épancher aussi chez toi. Tu as ton travail, j'ai le mien. Tu as ton copain (un Julien, en plus >.<), moi je n'ai plus rien. Alors ne t'en fais pas, tu auras beau marcher loin devant moi, lorsque tu te retourneras, je serai toujours là, 6 pieds sous terre. Je pense à toi, souvent. Normal, tu es, tu restes ma meilleure amie. Je te l'ai dit, jusqu'à la mort, tu restes la loutre. Désolé que tu aies pu penser ne serait-ce qu'un instant que je t'avais oublié. Ce n'est pas vrai. Tu es, tu restes. Et puis ... De petites ailes noires me scandent ton prénoms lorsque je les regarde ... Encore une fois : tu es, tu restes.
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28 novembre 2009 6 28 /11 /novembre /2009 22:38
Une fois encore, je reviens vers elle. Une fois encore, mon coeur se stop net, puis repart, en trombe. Une fois encore je ne sais plus quoi penser. Dois-je la détester ? Dois-je m'enfermer dans une bulle de solitude ? Dois-je à tout prix chercher à tromper ma peine avec une autre ? Dois-je laisser le temps au temps ? Dois-je la séduire de nouveau pour qu'elle soit de nouveau seule ? Dois-je me réjouir de son bonheur ? Dois-je enfin cesser de m'interroger stupidement, donnant des armes de torture mentale, à ceux qui s'en serviront peut-être demain ?

 Je ne suis pas un surhomme. Je l'ai compris. Ma blessure est toujours ouverte. Je l'ai compris. Je l'aime toujours (*outch*). Je l'ai compris. C'est souvent elle que je cherche à atteindre, lorsque je plante lentement mes crocs dans le cou d'une certaine anglaise. Je l'ai compris. Ce n'est pas elle que je désire marquer lorsque je suis avec Jane. Je l'ai compris. En cherchant la Lune du regard, c'est Elia que je cherche. Je l'ai compris. Lorsque je me regarde, c'est un garçon incapable de tourner la page seul, que je vois. Je l'ai compris. A travers mon obsession pour les cous, ma soudaine attirance pour l'odeur des cheveux et celle des parfums, la necessité à saisir et garder les mains des jeunes demoiselles qui m'approchent, c'est un manque, que j'essaye de combler. Je l'ai compris.

Alors quoi ? Que faut-il donc ? J'ai noyé mon ennui, non pas dans l'alcool, mais dans une mer de devoirs en tout genre. Mais il persiste. Et à chaque fois que je baisse les armes, c'est son visage qui apparait, comme pour me hanter. La mémoire de ses yeux qui me colle à la peau (Saez). Ah ! Si elle savait ! Si ce monde dans lequel je tente de survivre connaissait cela ... Que serais-je ?

En proie à des questionnements infinis, je me perds depuis le début du week end dans des histoires.Dans mes histoires. Quelles soient vraies ou fausses, là n'est pas la question. A vrai dire, je m'en fous. Mais elles sont là. Qu'importe ce que je pense, qu'importece que je peux penser, d'ailleurs, elles sont là. Je m'invente, un monde. Je m'invente mon monde. Celui que j'aime. Celui que je déteste. J'invente des peronnages en me basant sur la réalité, singeant leurs mimiques, leurs façons de parler, de bouger, etc. Je puis affirmer qu'il y ait une tête et une queue à tout ça. Dans l'absolu, si. Il y a un commencement. Cela peut-être n'importe quoi. De la musique. Le ciel. De la musique. Le bruit du vent. De la musique. Oui, de la musique.

Mais au fond, elles ne m'apportent rien. Rien d'autres qu'un peu plus de puissance au burin qui me détruit le coeur. Je suis un menteur. Je mens facilement. A ceux que j'aime, comme à ceux que je n'aime pas. J'ai testé la sincérité, mais ça n'a pas payé. Alors j'ai menti. J'ai menti pour garder le contrôle. De moi-même, de mes émotions et sentiments. J'ai menti parce que je pensais que c'était la seule façon de me faire bien voir. J'ai menti parce que c'était la seule façon de m'en sortir. Je me suis créé un personnage. Pas qu'un, d'ailleurs. Un jour, je vous décrierai tout ça. Un jour. En attendant, tout ce que j'ai maintenant, ce sont des remords.  Parce qu'il m'a été trop difficile de dire la vérité dans le passé, aujourd'hui où il n'en est plus question, ces démons viennent me hanter. En vérité, je ne suis qu'un homme (Kery James).

Quant à ce projet, il avance. Lentement, mais il avance. Le groupe est fixé. Il reste maintenant à travailler nos productions. Je me suis occupé de la plupart des paroles. D'origine, elles ne devaient être fait que pour guitare, mais une basse et une batterie, ça change pas mal la donne. Première chanson en préparation, donc. J'aspire à de nouvelles choses maintenant. Je voudrais avoir le pouvoir de protéger mon guitariste, Al3x. Mon batteur, aussi. Mon bassiste, n'en a pas besoin (^.^). Il faut bien que mes ailes servent à quelque chose ... You were my first and now ... A secret is out (30 Seconds To Mars) ...



Note :
Happy Birthday ... Ca fait un mois et un jour =) !
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25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 09:42
Je ne sais pas trop à quoi je m'attendais. Envers et contre tout, je me suis battu. Vraiement. Et c'était bon. C'est bon de se battre pour une cause que l'on croit juste. Oui, c'est bon. Mais ce n'est aps suffisant. J'ai beau me battre, je n'ai qu'une seule envie, c'est abandonner. Vous savez, le pire dans tout ça, c'est vraiment le fait de ne pouvoir s'empêcher de vouloir replonger. Parce que oui, c'est le cas, je veux replonger, tout le temps. Je me sens seul, tout le temps. Alors je cherche à la rejoindre, je cherche à vivre à nouveau pour elle.

Mais aujourd'hui, le Soleil, c'est elle. Elle brille et irradie de bonne humeur, d'amour et de sexe. Va te faire foutre. Les gens copulent, les gens se mordent, les gens s'embrassent, les gens se griffent, les gens murmurent, les gens s'essouflent, les gens testent de nouvelles positions, les gens s'aiment tout simplement. Et vous savez quoi ? J'en ai riend à faire. Mais il suffit qu'il s'agisse d'elle et d'Encarta pour que ça me fasse pêter un câble.

Putain, j'aime ça. Oui, regarder ce miroir et voir que les traces sont toujours là. Lire ses mots, qu'elle m'a laissé. Vérifier que je suis toujours dans sa liste de contacts, malrgé tout et ne pas pouvoir lui parler, parce que bloqué. L'appeler et lui demander à de ses nouvelles. Parce que oui, je suis désolé Jane, mais je ne suis pas aussi fort que toi. Je ne peux pas lutter contre mon manque. Je suis faible. Toi ... toi ... Tu es bien plus forte que moi. Ou alors, tu te caches beaucoup plus que moi, va savoir ! Qu'importe au fond. Je suis condamné à rester dans cet état, et putain, ça ne me dérange pas.

Marre. Oui, j'en ai marre. De vous, d'elle, de moi. Marre ! J'en peux plus ! Et cette putain de télé qui braille des dialogues de merde tirés d'un film sur la Seconde Guerre Mondiale. Et merde, il est déjà 9h30 et je ne suis aps prêt. je n'ai pas envie d'aller en cours. Je n'ai envie de rien. Ah si ! J'ai envie de rester chez moi, et écrire, encore et encore. Parce que ça fait mal. Parce que j'aime ça.

Je suis seul, une nouvelle fois. Parce qu'une relation de "psy" ne peut pas aller dans un sens comme dans l'autre. Ce n'est pas possible. Alors Jane, grâce à toi, je peux me murer à nouveau dans le silence. Parce que t'écouter m'est agréable. Mais t'écouter signifie me taire, aussi. Ne puis-je donc pas trouver quelqu'un qui m'ôtera tout envie de faire du mal ? Tout envie de mordre ? N'y-a-t'il donc personne qui serait capable de prendre sur lui toute cette haine et cette peine que j'ai en surplus. Apparemment, non. Ou en tout cas, pour l'instant, je suis en mode "404 Not Found".

Putain. Et Doom. Mais c'est quoi ton soucis ? Tu crois quoi ? Que c'est une course à celui ui fait le plus grand nombre de conneries ? Merde. Pourquoi les hommes sont-ils tous aussi cons ? Pourquoi suffit-il de les attaquer sur leur ego ou sur leur orgueil pour qu'il ne se sente plus pisser ? N'en avez-vous pas marre de tout ça ? Moi, c'est le cas. Alors, oui, c'est dur, mais ça suffit. J'ai d'autres problèmes à côté. Reste dans ton coin, Doom, si ça t'éclate. Oublie-moi. L'alcool et la drogue nous remplaçent, et tu ne le vois même pas. Est-ce que ce sont eux qui resteront au téléphone avec toi si tu ne vas pas bien ? Est-ce que ce sont eux qui traverseront Paris simplement pour te voir toi, parce que tu manques ? Est-ce que ce sont eux, qui t'ont accueillis tant de fois chez eux ? Pff. Tu me dégoûtes.

Les gens changent, les mentalités aussi. Mais ça m'exaspère. Le monde m'exaspère et je commence sérieusement à me dire que Ce monde n'est pas pour moi, que ce monde n'est pas le miens ... (Saez).
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21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 23:11

Le temps passe. C'est indéniable. Il passe et fait ce qu'il à faire.

" Il guérit les coeurs "

Non, je ne crois pas. Qu'est-ce qu'ils ont, les gens ? Ils sont tous psy ? Ils me font chier les gens. Les gens me gavent, si vous saviez. Je pense qu'être hypocrite n'est pas un tort, ou en tout cas pas tout le temps. C'est parfois un moyen de survie. Il le faut.

Se changer les idées fonctionnent. Il faut juste trouver le bon divertissement. J'ai choisi la musique et je m'y cramponne, de peur que ce que je construis avec les autres membres ne s'écroulent sans crier gare. Vous savez, elle m'a demandé de rester loin d'elle, de sortir de sa vie. Vous êtes vous déjà fait virer de chez vous ? Avez-vous déjà subi cette expérience ? Le fait de perdre la tête, de perdre la raison. Cette capacité à se concentrer, 'fiut!', envolée.

J'ai cru que j'allais mourir d'angoisse, de peur, de solitude, de peine. J'ai cru que ma Vérité était un fait accompli, était une sentence. Je devais m'éteindre. En quelque sort, c'est ce que j'ai fait. C'est comme avoir du sparadrap sur une blessure. Ca pique et ça arrache la peau parfois. Tellement qu'on préfère remettre à plus tard. Mais un jour, la vérité nous rattrappe. Nous sommes face à notre réalité et nous devons soit nous coucher devant elle et s'avouer vaincu, soit se relever et la foutre à terre.

Mais je le sais, c'est possible. Il est possible de relever la tête. Ah ! Mais parfois, j'ai l'impression de me fuir. C'est presque comme si je tentais de me cacher. Un peu comme si vous sortiez de chez vous, et que vous découvriez sur le pas de votre porte un mendiant. Certains lui donneront une petite pièce, d'autres tourneront ostensiblement la tête. Et malgré moi, c'est ce que j'ai la sensation de faire. Je connais la douleur, je la sais présente en moi. Et je m'occupe d'autres choses. Je tourne la tête, feignant que tout va mieux. I try to be someone else, but nothing seemed to change (30 Seconds To Mars)

Mais c'est un leurre. Les jours, les semaines et les mois passent. Mais lorsque je travaille, j'ai bien du mal à me concentrer sur quelque chose d'autre qu'elle. Lorsque la nuit tombe et que mon lit m'appelle, c'est tout mon coeur qui vibre et qui m'incite à faire une connerie : l'appeller, écrire, ou me faire du mal physiquement. Putain, c'est fou à quel point elle me manque. Tu me manques. C'est carrément dément. Parfois, j'ai le sentiment que tu es là, pas loin, et ... oui, un soir, l'un de ces soirs où la souffrance est trop lourde, j'ai murmuré ton prénom pendant de longues minutes. Je ne sais pas, peut-être que ça t'aurait fait apparaitre.

Parce que je ne t'oublierai pas, ne le fais pas non plus. Parce que mes bras sont lisses, gardes les tiens intacts. Parce que mes poumons ne sont remplis que d'oxygène (enfin, vous me comprenez), fais de même. Parce que même après tout ça, je reste Sun. Certaines choses changes Elia, mais pas ça.

Note : Vous n'êtes pas stupides et vous avez remarquez qu'à plusieurs moment, le prénom Elia revenait dans mes textes et faisait parti du nom du groupe auquel j'appartiens. Elia n'est pas son vrai prénom. Elia est le prénom d'une Amazone. Amazone que controlait celle dont je vous parle. Elia est devenue une sorte de symbole. Elia représente les femmes, la Femme, cette femme et cette Amazone. Tout et rien à la fois. Ne te sens pas visée par tous mes textes, donc.

Ah aussi, Muse en concert, ça déchire. Paris bercy le 17 Nov. 2009 en compagnie de mon batteur, de mon guitariste, de ma soeur et de sa meilleure amie.





" Là prochaine fois que l'on vient à Bercy, ce sera ni dans les gradins, ni dans la fosse ... "
Elia's Projekt

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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 22:32
Devoir de sincérité. Alors à la manière des Grands, je me mets à écrire. Tout y passe, mes peines, mes peurs et mes souffrances. Je me livrerai dans la seule musique. Je ne suis pas assez bon écrivain pour pouvoir me contenter de narrer mes histoires. Le chant me libère, si vous saviez. La musique est si belle. Les notes apaisent. Les croches, les noires, les blanches, sont simplement la transcription de mes émotions.

Ouais. Ouais, c'est ça. Je ne peux pas être plus vrai. Mais je vais essayer. La vérité est une chose, il faut que je sois sincère. Je n'en peux plus. Une part de moi, saigne, se vide encore et encore, attendant une mort certaine. Une autre a envie de se battre, de voir et de prouver qu'on peut effectivement passer outre la perte de celle qu'on aime. Mais si vous saviez combien de nuits j'ai passé à me scinder. A murmurer les effets de ce manque. Ah ! Je n'en peux plus. En parler me fait honte, y penser me fait horreur. Mais je me livre. C'est le but, alors je continue.

Ca crame, ça consume, ça nous bousille de l'intérieur. Ma partie sombre est en repos, s'amuse à ne ressortir que la nuit. Que l'on ne me demande jamais si j'ai mal dormi, à chaque fois, je le dis, je nie. J'ai mal. Mais se cacher s'est avéré bien plus profitable et bien plus facile pour tout le monde. Alors j'ai menti à ceux que j'aime. Parce que la sincérité m'a souvent fait défaut. Surtout parce que l'orsque j'ai été sincère, on s'est foutu de moi. Alors, non. Seulement ici, c'est ma terre, c'est ma base, c'est ma chambre, mon endroit à moi. Je ne suis pas en sécurité pour autant. Mais qu'importe, c'est déjà mieux que rien.

Foutu manque. Je les comprends, ces gens qui se meurent par manque d'affection. Je les comprends parce que l'envie d'en finir m'a traversé plus d'une fois. Pour être sincère, vu que c'est le thème, je dirais que l'envie de me faire du mal m'a hanté. Trop souvent. J'ai peur de la nuit, parce que comme un enfant, je crois que les monstres de ma douleur ne surgissent qu'à ces moments là. Le seul problème, c'est que les monstres de a douleur viennent effectivement me rendre une petite visite lors de mes paisibles (?) heures de repos.

Hier encore ... J'attendais un appel. Le tiens. Il n'est aps venu et mon esprit en a profité pour te montrer à moi dans mes songes. C'était chez quelqu'un, probablement chez toi. Et tu étais percée. Toi. "Parce qu'il aime ça" m'as-tu dit. Et lui, il avait les mains moites lorsque je lui ai serré la main. D'ailleurs il a essayé de me broyer la main. Même dans mes rêves, ce mec craint. J'y peux rien si je te déteste, Monsieur Encarta. Le réveil fut brutal et suffocant. En sueur, j'ai du m'y prendre à deux fois avant de comprendre qu'il était 3h16 du matin et que je venais de rêver. Foutus songes.

Et Jane ! Elle m'a mis dans un état pas possible hier après-midi. A croire que mon envie de mordre m'a rattrapé. M'aurait-elle laissé l'opportunité de la mordre, de faire glisser l'émail de mes dents sur son cou et de la sentir gêmir de douleur (?) ?  Je n'en sais rien. Et à vrai dire, je ne sais pas si le fait qu'elle accepte me plaise. Bien entendu, j'en ai envie. Et puis, j'ai déjà mordu des amies sans que ça me pose aucun souci. Alors que se passe-t-il ? Foutue tentation. Il fait de plus en plus froid et pourtant, hier, en sortant chez elle, ma température avait augmenté.

Jusqu'à cette nuit, du moins, hier soir. C'est attristant, et il faut le dire. Je veux parler à Elia. Je la veux à une certaine distance (vous comprenez, 800 km, c'est pas assez :o). Je me suis senti mal, à nouveau. A y penser, ça été pire que tout. Assez pour que je reprennes Kim d'Eminem dans le bus. Je te déteste ! Je me déteste ! Putain ! Ca fait si mal ! Mal au point de penser que crever m'est préférable ! Mal au point de vouloir t'appeler une dernière fois, mais ça ... Ca, Elia, il n'en est pas question. Celui que je construis tente d'être fort, alors je ne m'abaisserai pas à t'appeler. Mais je te le dis, frissonant puisque le froid me gagne, que si la mort m'emporte , je continuerai à t'aimer et à te protéger du mieux que je pourrai, de là où je serai.

Sh's so cute, and it's true, I really like her But I got this ice box where my heart used to be (Omarion), and I can't love her now. It's just ... impossible.

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  • Je ne prétends pas tout connaître, je ne prétends pas tout savoir. J'essaye juste d'avoir un avis et de décrire ce que je vois, je pense et ressens.
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