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5 avril 2010 1 05 /04 /avril /2010 19:05

Finalement, j'ai mis plus de temps que je le pensais à écrire. Il faut dire que j'avais d'autres choses à l'esprit hier. Je me dois de rester en mouvemet, sans cesse, afin de ne pas retomber. Hum ... Vous vous attendiez à quoi ? A ce que j'aille mieux ? Mais dites-moi, depuis le temps, n'avez-vous pas compris qui je suis ? Je suis celui qui se plaint, qui essaye d'aller mieux, qui essaye du mieux qu'il peut (ou pas), et qui finit par sombrer devant l'absence de résultat. 

"C'est une histoire de volonté, Sun ... "

Oui, tu dois avoir raison, Jane. Ce doit être une histoire de volonté. Je ne vois que ça pour expliquer ce qui m'arrive. Je ne pourrais vous décrire ce que je ressens sans que je me plonge une nouvelle fois dans les abymes de mon âme. Ah ah ! Je me fais lyrique, simplement parce que cela me plait. n'ayez pas peur, je ne mords pas. Promis, je ne le ferai pas. Pas, à moins que tu m'en donnes l'occasion, et à ce moment là, pries pour que les remords me rongent entre temps.

C'est un fait, je ne suis pas fait pour la volonté. Certains se fixent des buts, les atteignent, et s'en contentent. Je ne peux pas faire ça, moi. Lorsque j'atteins mon but, mon objectif, je sais que l'envie, le désir me poussera à vouloir plus, à vouloir autre chose, à vouloir mieux. Alors, cette perspective de déception me coupe toute envie de faire des efforts. Je sais que je me retrouverai nu, vidé et profondément désemparé lorsque je finirai par aller mieux. Alors à quoi bon m'acharner ? A quoi bon me battre ?

Qui plus est, à quoi bon me battre contre quelque chose que je ne peux maitriser ? Je ne peux rien faire contre mes songes. Je ne peux que me réveiller, en sueur, haletant, les larmes aux yeux et la gorge sèche. Mais cela me lasse. Si vous saviez ... La douleur en elle-même a presque disparu. Si, si, je vous jure.

Lorsque je pense à elle, mon coeur ne se serre pas. Lorsque je pense à elle, je ressens simpltement ce vide qui m'habite. Vous vous souvenez peut-être d'un texte où je disais que j'avais l'impression de m'enfoncer en moi-même, comme aspiré de l'intérieur ? Eh bien ... Tadaaa ! Voilà la fin. Mon âme n'est plus. Mon coeur non plus. Je me demande d'ailleurs ce qu'il fait là, celui-là.

Je n'en mourrai pas. Non, bien sûr que non ! Je ne peux pas mourir une dexième fois ! Je ne te laisserai pas me tuer une deuxième fois ! Ah ah ! Quelle blague ! Comment puis-je affirmer une chose pareille et me croire crédible, alors que je viens d'epliquer à quel point ma volonté était un leurre ? Au diable mes aspiration secrète. De toute façon, je n'en ai presque plus.

 

" Il ne me reste que ton absence. Que ton absence. Tu vois, tu restes présente à mes côtés alors que tu n'es plus là. Quand me laisseras-tu me reposer ? Lorsque des chrysanthèmes me couvriront le visage ? Malheureusement, je ne peux mourir. Pas encore. Il me reste des voyages à faire. "

 

Vous voyez, un exemple, le plus récent : celui de mon anglaise et de mon batteur. J'ai vraiment fait un travail considérable pour qu'ils soient ensemble. Vraiment. Pourquoi ? Parce qu'elle ne me semblait pas heureuse avec son copain actuel, que je trouve odieux. Lui, mon batteur, est une personne comme moi. Forcément, je me sens proche de lui. La vérité est peut-être tout à fait différente. En attendant, je l'ai fait. Il a passé le week-end chez elle. Moi ? J'ai tenu la chandelle dimanche soir. Je veille sur eux. Maintenant, je dois me détacher d'eux, puisque je n'ai plus aucun rôle à jouer. Aucun.

Et puis grâce à mon frère, j'ai pu apercevoir une nouvelle piste de réflexion. Je n'avais pas envisagé un aspect de mon action. Ma justification. C'est vrai. Après tout, qu'est-ce qui justifie mon action ? Qu'est-ce qui justifie que je me sois autant impliqué pour eux ? J'ai rendu indirectement un mec cocu. Moi ! Avec mon passé. Comment ai-je pu faire une telle chose ? Qu'est-ce qui m'a pris de détruire un couple déjà bien amoché ? Bien qu'il soit vrai que les choses se seraient sans doute déroulées sans ma participation, il n'empêche que ma présence a eu un impact sur leurs agissements. Et à cause de moi, un homme connaitra les joies du désespoir de la perte de la femme qu'il aime prochainement.

Putain ... Elia ... Quand dirais-tu, toi ? Et qu'as-tu donc bien pu penser lorsque je t'ai expliqué ce que j'avais cru comprendre sur moi ? Ma place, mon rôle et ce putain de sentiment d'inutilité. Rassure-toi, aujourd'hui, je fais assez confiance aux hommes pour douter d'eux autant que de moi. Je n'ai plus de place nulle part. Sauf peut-être à Challans en vendée, aux côtés de celle qui me supporte et que je ne remercierai jamais assez. Et encore, je me demande ...

 

" Je ne bois pas ce soir. Pas par manque d'envie. Au contraire. Je ne bois pas, car sinon, je ne pourrais pas apprécier ce ciel rempli d'étoiles. Je sais que je pleure. Mais je le fais silencieusement. Ce sont des larmes de bonheur et de tristesse. Mélange de la douceur de ta présence chez Sophie et de la dureté de ton absence. Sois fière de moi, je suis parvenu à crever mes nuages un peu plus. "

 

 

Dans les économique,
Dans la métaphysiques,
Dans les trop vieux combats,
Je m'en sortirai pas.
Au gré des connections,
Les millions, les questions.
Dans la meute aux médias
Je m'en sortirai pas.
Entre l'aube et la fin
Dans l'antre de ta main
Dans les jeux de l'étreinte
Dans les maux les complaintes
Dans la contestation,
Les fausses rebellions,
Dans le faux, dans le vrai,
Dans la sécurité
Ne me laisse pas
Au milieu de la pièce,
Théâtre de l'absurde,
Les comment dis pourquoi
On s'en sortira pas?
Dans la beauté du mal
Dans la beauté du sale
Sous les voiles ou les croix
On en sortira pas.

Dans le noir du venin

Ce qu'on est ce qu'on feint,
Dans le bleu de l'absinthe,
Chez les putes chez les saintes,
On se donne on se perd
A passer des frontières a trainer sous l'orage
Un jour vient le naufrage;
Entre l'or et la faim
Accroché à ton sein
Dans le feu de l'étreinte
De nos corps qui s'esquintent
Dans les constellations,
Les sodominations,
Dans le faux dans le vrai
Dans le brut dans l'abstrait
Ne me laisse pas
A la lisière de nos rêves
M'éteindre entre tes lèvres
sous les voiles ou les croix
Au coeur de l'attentat...

Au vent des connections

T'as vu comme on se vend!
Par les quatre horizons
T'as vu coimme on nous prend!
Dans le faux, dans le vrai,
Dis-moi qu'est-ce que tu crois?
Dans le brut de l'abstrait
Dis-moi quelle est la voie?

( Dans le bleu de l'absinthe - Saez - Debbie)

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  • Sun
  • Je ne prétends pas tout connaître, je ne prétends pas tout savoir. J'essaye juste d'avoir un avis et de décrire ce que je vois, je pense et ressens.
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