Je ne suis pas sûr au moment où je ne commence cet article de ce que je vais écrire. Comme une envie d'exploser, de tout briser, de tout envoyer en l'air. C'est une envie qui me prend aux tripes. Je ne suis pas sûr qu'on puisse me comprendre donc je n'en parle pas. Je ne sais pas si c'est "normal" et en vérité, j'ai peur de la réponse. Je me vante toujours de me connaître, de savoir qui je suis. Mais parfois, dans ces moments, je ne suis plus sûr de rien. Je suis juste là, face à ma frustration de ne savoir contre quoi je dois me battre.

Le plus difficile est de mettre des mots dessus. Peut-on parler de mal-être ? Je ne sais pas. Avant, je me souviens que je transformais cette énergie, ce désir (ce besoin ?) d'explosion en un terrain de jeu et je me croyais invincible, prêt à tout et à n'importe quoi. Je n'en ai pas peur, parce que je sais que je peux me maitriser. Je sais que je peux me calmer assez facilement. Mais tout de même ... qu'est-ce qui ne va pas chez moi ? Pourquoi je ne peux pas juste être bien ? Pourquoi ai-je besoin que ce soit trop ou pas assez ?

Quand je bois, je me teste ou je ne bois pas. Quand je joue au piano, j'arrête lorsque mes doigts / mes poignets me font mal ou j'arrête après deux notes. Quand j'aime, ce n'est pas seulement de l'amour, mais de la passion; ou alors je n'aime pas. Je n'arrive pas à trouver un juste équilibre, une moyenne, un milieu. C'est limite soit tout noir, soit tout blanc. Bon, relativisons en disant que cet état n'est pas définitif mais tout de même.

J'ai envie d'aller courire, envie de sauter juste pour voir si je peux attérir sur mes pieds sans me fracasser les talons. J'ai envie de jouer au piano pendant des heures ! J'ai envie de marcher comme je l'ai fait hier, mais cette fois, plus loin, plus longtemps, plus vite. J'ai besoin de ça, d'aller plus loin, de faire mieux, de faire grand, visible, bien. C'est comme si un volcan se préparait à cracher sa lave, ça bout, ça chauffe au creux du ventre.

J'ai envie de me battre, j'ai envie de saigner, j'ai envie d'avoir mal pour savoir ce que ça fait d'avoir mal à en perdre pied. J'ai envie de prendre un pied monumental à en tomber dans les pommes. J'ai envie de trop manger à en avoir mal au ventre et tenter de ne pas manger pendant plusieurs jours d'affilés pour voir combien de temps je peux tenir. Alors docteur, je suis fou ou simplement frustré parce que je ne connais pas mes limites ? Je ne sais pas jusqu'où je peux aller, c'est ça le problème.

Alors j'ai envie d'exploser, pour voir ce que je serai capable de faire, de dire, de penser. Le plus étrange, c'est que dans peut-être deux heures, ce sera terminé. Je me serais occupé à quelque chose. Il n'y a rien de pire que d'être confronté à soi-même lorsque l'on en a pas envie. J'ai pas envie d'aller chercher du miel dans des ruches juste pour combattre ma peur. Je n'ai pas envie de grimper sur l'antenne de la tour eiffel juste pour combattre ma peur du vide. J'ai envie de tout oublier, de m'oublier, d'oublier mon passé, mon présent et surtout, de ne pas penser à mon futur.

Je n'aime pas le futur. Il est trop incertain. Nous pouvons partir avant de faire ce que nous avions prévu de faire. Nous pouvons être obligés de changer nos plans alors qu'ils sont prévus depuis bien longtemps. Qu'advienne ce qui doit advenir. Ca peut être perçu comme lâche, mais pour le coup, je m'en tape. Je veux profiter de l'instant. Demain, je ne serai peut-être plus là pour le faire. Néanmoins, ce futur j'ai envie de le voir et je veux le voir pendant longtemps.

Ca fait un moment que je n'ai pas fait de référence musicale, donc j'en profite pour vous faire découvrir une chason qui date de 2006 sur l'album de Robin Tchicke (sa voix ... <3) The evolution of Robin Tchicke. En duo avec Lil'wayne ...

Que dire de plus ?

J'ai l'impression de dire tout et son contraire de toute façon. Je ne peux pas coller à une seule description de moi-même comme je ne peux pas décrire que d'une seule façon un sentiment. J'ai essayé d'être le plus franc et le plus sincère possible. Mais en me relisant, je vois qu'une chose ne pas va pas. Chaque évènement, chaque ressenti, je l'ai décris de mon point de vue. Elle n'a peut-être pas tort ...Ca m'a troublé lorsqu'elle me l'a dit mais, ce blog servirait-il à cultiver mon amour pour elle ?

J'ai réagi assez directement lorsqu'elle me l'a dit. J'ai cru qu'un feu d'artifice venait d'exploser dans ma tête. Est-ce bien vrai ? Est-ce que c'est vrai que je ne fais que cultiver mon amour grâce à ce blog ? Est-ce bien vrai ... ? A l'origine il n'est pas fait pour ça, mais après tout, n'est-ce pas une réalité induite ? Je ne suis pas forcément d'accord. Mais ...

C'est vrai que j'ai fait des déclarations plusieurs fois qui pour sonnait comme des évidences. Néanmoins, dans la vie de tous les jours, je me voyais sous un jour différent. Alors merde ... qui est le vrai moi ?? Qui suis-je ?

Suis-je donc ma partie sentimentale qui ressent encore quelque chose pour son ex, qui souffre de son absence, qui ressent un sentiment de manque lorsqu'elle ne lui parle pas au moins une fois par semaine, qui essaye de se sortir de gouffre de déprime dans lequel il est tombé depuis des mois ?

Ou suis-je la partie raisonnable, qui voudrait la garder auprès d'elle pour pouvoir veiller, qui a trouvé sa voie professionnelle, qui prend des décisions pour le futur, qui veut d'un futur et qui a décidé de rendre hommage à celle qui l'a soutenu et par qui tout a commencé en se servant de l'un de ses surnoms pour le nom du groupe dont elle fait partie  ?

Des deux, qui suis-je le plus ? Qui suis-je ? Qui peut me répondre ? Qui d'autre que moi peut dire que je suis telle ou telle partie ? Qui d'autre que moi ? La vérité, c'est que ces deux parties s'affrontent, elle se fritent et fait que je me perds souvent parce que je ne sais pas à laquelle je dois me fier. Aucune ne me plait. Aucune. Je ne me sens pas plus à l'aise avec la partie raisonnable qui sait prendre du recule, qui ne panique pas devant les situations à risques. Je ne me sens pas mieux avec celle qui est à fleur de peau, qui se plait à se vautrer dans ses peines et ses blessures.

Mais les blessures, ça cicatrise. Ca cicatrise et c'est pour ça qu'on se blesse. Parce qu'on en meurt pas. J'ai eu mal lorsqu'elle est partie. J'ai du réapprendre à vivre pour moi. J'ai du réapparendre à aller me coucher seul. J'ai du me sevrer parce que oui, elle était devenue come une drogue. J'y suis arrivé par obligations. On ne se passe pas d'une drogue. Je peux me passer d'elle : ce n'est plus ma drogue. Mon coeur a été détruit lorsqu'elle m'a dit qu'elle me quittait. Il a prit un sacré coup lorsqu'elle m'a dit qu'ils étaient ensemble. Mais mon âme et ma volonté ne se sont pas brisés.Mon coeur s'est refait depuis. J'ai même cru qu'il allait pouvoir battre denouveau pour quelqu'un.

Je me suis reposé sur des amis que je pensais fidèles. L'une d'elle m'a renvoyé dans les cordes me disant que je la saoulais. Je perdais une autre confidente et c'est pour ça que j'ai choisi de faire un blog. Si je ne peux pas parler à mes proches, autant que j'utilise la toile comme auditoire, non ? Je me suis battu pour y arriver et aujourd'hui, je peux regarder le chemin que j'ai parcouru sans rougi. Je m'en suis sorti. Evidemment, je ne l'ai pas fait seul.

Aujourd'hui, je peux dire que ma partie sentimentale ne l'ouvre plus beaucoup. Elle serait tentée de se sentir invincible parce qu'elle a lu certaines choses samedi matin. Mais ma partie raisonnable me guide et m'ordonne à ne pas sombrer. Je suis tiraillé entre ce que je dois faire et ce que je veux faire.

C'est pour ça que je n'irai pas la chercher. Je serai patient, même si chaque matin ressemble à ce matin. Je tairais mon envie de l'appeler pour entendre, elle. Je dois devenir plus fort. Encore ! Et le jour où je le serai assez, je me déplacerai en personne ou je l'appellerai.

Jusqu'à ce jour, je continuerai d'écrire si j'en ai envie et si j'en ai besoin. Si j'ai un jour besoin d'écrire sur le fait qu'elle me manque, je le ferai. Si j'ai envie de dire que je suis très en colère parce qu'elle me manque, je le ferai. Après tout ... Je suis moi, non ? Je crois en ce que je lui disais. Ca s'applique aussi pour moi. Je suis ce que je suis : un homme avec ses défauts et ses qualités. Prenez vous le soleil en pleine face !

Aaaaaaargh ! Putain ! Que ça fait mal ! Merde ! J'ai envie de crier à m'en défoncer la voix ! Envie d'entrer en transe pour ne jamais avoir à réfléchir ! Non ! Pas ça ! Pas celle-là ! Pas elle ! Je ne veux pas qu'elle parte ! Je ne veux pas qu'elle me dise qu'elle en a marre de moi et de mes stupidités ! Je ne veux pas me dire que j'ai aussi foiré en tant qu'ami ! Je ne veux pas me dire ça ! Je ne veux pas ! Je veux continuer d'écrire à m'en faire mal au bout de doigts ! Je veux continuer d'écrire à en saigner ! Merde ! Ca me fait plus mal que lorsque je m'étais fritté avec cette salope de menteuse de rousse ! Elle oui, c'est une foutue menteuse ! Rhaaa non ! Pas ça ! Pas l'absence ! Je ne veux pas être seul ! Je ne veux pas que tu mentes ! Je ne veux pas que l'on se mente ! Tout ce que je demande depuis des mois c'est être là quand ça ne va pas ou quand tu t'ennuies ou quand juste tu as besoin d'entendre l'accent parisien !

Je ne veux pas de tes lèvres  Je ne veux pas de ton coeur ! Je ne veux pas qu'un chat roux vienne se lover sur moi ! Je ne veux pas me retourner en pleine nuit, te voir et te regarder dormir avant de t'embrasser puis m'endormir ! Je ne veux pas de ça ! Je ne veux plus de ça ! Je mentirai si je disais que je ne l'ai jamais vuolu ! Mais je mentirai en disant qu'aujourd'hui j'espère être de nouveau avec toi ! Non !  Bien sur que je tiens à toi ! Plus qu'à une simple amie ! Mais merde ! C'est normal non ? J'ai passé deux ans à te suivre ! Deux ans à te parler  et à essayer de tout connaitre de toi ! Je n'y suis pas arrivé et je n'ai pas réussi à te rendre aussi heureuse que je le voulais !

Merde ! je ne veux pas que ça finisse comme ça ! On était censé ne jamais laisser l'autre tout seul ! On était censé se supporter ! Qu'importe le temps ! Qu'importe l'espace et la distance ! Qu'importe nos différences ! Putain ! Il y en a peu que je veux vraiment gardé jusqu'à ma fin ! Je veux que vous soyez là, vous tous jusqu'à ce je crève ! Et aujourd'hui, grâce à toi, grâce à jane, grâce aux 5, grâce à ma loutre, grâce à toutes les personnes qui croient en moi, j'ai envie de vivre longtemps ! J'ai envie de vivre pour voir comment on va évoluer ! J'ai envie d'être là pour vos putains d'évènements ! J'ai envie que tu fasses parti de ma vie !

Je ne veux pas que tu me vois encore en drogue parce que je ne te vois plus comme telle ! Tu n'es plus à moi ! Tu n'es plus ma lune ! Tu n'es plus ma copine ! Mais merde ... T'es l'une de mes seules vraies amies ... L'une des seules qui m'aies entendu et vu pleurer ! L'une des seules à qui j'ai bien voulu montrer un peu de l'imparfait de ma personne ! Parce que non ! Je ne suis pas parfait ! Oui je fais des erreurs ! Mais ... Je ne veux pas que celle-là soit irréparable ! Ca fait aussi mal que quand j'avais cru que je ne parlerai plus à la loutre ! Merde !

Je n'oublierai rien. Je ne veux pas t'oublier. Ca voudrait dire que je vais oublier mon amie et ça, je me le refuse. Je serai là, toujours. Je te l'ai promis et je veux tenir cette promesse. Je braverai tes griffes s'il le faut. Je rangerai mes crocs s'il le faut ! Mais merde, je ne veux pas perdre cette amie ! Merde ...

Pas toi ...

Ne me laisse pas ...

Qu'est-ce que je peux faire ... ?

Non ...

Je ne peux pas y croire.

Pas elle.

Pas maintenant.

Aucune envie d'utiliser la moindre ironie ou le moindre sarcasme. Je ne la nommerai plus Elia. Je ne suis pas sûr d'avoir bien compris, mais je crois qu'il y a eut un léger problème de compréhension. Si je l'ai appelé comme ça, ce n'est pas pour me rappeler une époque passée. Non. Ce n'était que par utilité. Je ne savais pas comment la nommer et le seul autre surnom que j'aurais pu lui donner faisait directement référence à la période où on était ensemble.

Les mots ont leur importance. Je le sais et je l'ai compris. Ils ont leur importance selon leur place, l'intonnation que l'on utilise pour les dire et les personnes qui les emploient. Les choses changent, mais pas ça. Elia est mon amie. C'est cette fille totalement délurée qui se maquille au marron, au violet ou au noir. C'est cette fille qui fait des blagues salaces. C'est cette fille qui a un humour qui vole au moins aussi bas que le miens. Elia, c'est elle. C'est une amie. Une amie proche, même, de part notre passé commun.

Mais aujourd'hui, si je devais la définir, je dirais que c'est cette fille qui sait lorsque je ne suis pas au top, qui se fout de ce que les gens pensent de ce qu'elle aime, à qui je fais confiance même si elle tient parfois des propos contradictoires. Parce que nous en tenons tous, des propos contradictoires. Et ces propos sèment parfois à un moment T (moment où la deuxième chose contredit la première) le doute, le questionnement, des hypothèses et parfois des accusations loufoques. Seulement, à un propos T+1, après avoir réfléchis donc, on comprend que les choses changent. Les sentiments, les envies et les désirs se modifient.

Un jour, l'amie dont il est question m'a dit qu'elle avait fait une déclaration à peine voilée à son actuel copain, à une époque où l'on était ensemble. Vous savez quelle a été ma réaction au moment T ? Ca a donné ce brûlot : When the scare falls II. J'étais si en colère ce jour là. Je me souviens que c'est moi qui avait raccroché parce que je sentais que je pouvais plus faire la différence entre mes sentiments qui étaient revenus d'un coup et l'amitié que j'essaye de préserver tant bien que mal.

Au moment T+1, je me suis souvenu de ce qu'elle m'avait dit et je me dis maintenant que ce n'était qu'une façon de me faire du mal, à moi-même. A ce moment T+1, lorsque j'ai pris du recul (parce que je continue de pnser qu'il m'est nécessaire d'en prendre pour éviter de faire des bêtises et dire des âneries), je me suis souvenu que son honnêteté était l'une des choses qui m'avaient le plus plu chez elle, en tant que personne. Lorsqu'elle n'aime pas quelque chose elle le fait sentir et lorsqu'elle a su pour l'évolution de ses sentiments, elle a tenté de m'écarter, pour que je ne souffre pas. Elle ne m'a jamais menti, ou du moins, pas que je sache. Elle a toujours fini par me dire la vérité et je sais que c'est quelque chose d'important pour elle.

J'ai mis un moment à comprendre que les choses bougeaient. Que mes sentiments pour elle disparaissaient (sans s'évanouir totalement, il est vrai) assez pour que je sois en état de n'espérer d'elle et de moi qu'une franche amitié. Elle m'a dit tout à l'heure qu'elle ne voulait plus de mio, ni en tant qu'Ange, ni en tant qu'ami, ni en tant que rien du tout. Ca fait mal, mais je comprends sa réaction et comme tout le temps, je ne lui en veux pas de me taper dessus. Après tout, c'était légitime, non ?

Elle  dit que j'étais un menteur. Je pense que ce point a fait mal. Je n'ai pas menti. Je lui avais dit pour le blog, un soir de décembre. Je lui avais dit pour le nom du groupe, qui a pour moi une nouvelle signification depuis que j'ai su que je n'étais plus aussi dépendant qu'avant. Je ne suis pas sûr que je vais garder ce nom, pour le groupe. On verra bien. Mais aujourd'hui, au moment où j'écris cet article, le projet d'Elia me parait être un nom d'avenir. C'est ma base. C'est cette amie qui m'a exhorté à me relever. Qui m'a dit bouge-toi l'cul Sun, je veux que t'ailles mieux ! Je pense que ça lui rend hommage, une façon de la remercier silencieusement d'être là. Ce groupe, c'est ma façon de m'en sortir, quoi de mieux que de faire hommage à celle qui m'y a poussé ? Mais peut-être n'est-ce pas une bonne idée. J'en parlerai à Alex, du coup.

Mais je ne suis pas un menteur. Un crétin et un débile, incapable de croire en lui-même et incapable de tenir sa langue, oui, ça je pense que c'est une bonne définition. Mais je ne suis pas un menteur, comme ce n'est pas une menteuse. Pour être franc, j'ai fait ce blog parce que je pensais le 26 octobre que l'on ne s'adresserait plus la parole. C'est un peu ce dont j'ai peur, aussi, aujourd'hui. J'ai perdu ma copine, c'est un fait. mais là, je vais perdre mon amie et ça les enfants, c'est tarpin pire. C'est mon amie qui m'a dit qu'elle ne voulait plus me parler pour un moment. Personne d'autre. J'ai pas envie de ça ... Vraiment pas. La loutre en a été témoin cette après-midi : je ne le veux pas.

Ce blog m'a aidé. Toutes les pensées sombres et beaucoup des parcelles obscures de mon esprit ont été explorées. Ce n'est pas forcément quelque chose a montré ... Je suis d'accord. Mais c'est pour ça que j'ai choisi ceux à qui j'avais envie de montrer cette partie aussi fracassée de moi.

Et ceux qui m'ont suivi depuis le début ont vu que j'ai évolué, que j'ai changé. Ils ont compris que j'allais mieux, que je m'en suis remis. Je ne souffres plus. J'avance et je trébuche parfois, sur l'une de ses phrases, sur l'un de ses textes que je n'avais pas rangé et qui trainent sous la carte de France de mon bureau ou encore, plus récemment, sur des photos retrouvées sur une carte mémoire de téléphone portable et qui fait ressurgir d'un coup et en un bloc des sentiments.

Toi ... Tu me connais. Mais je change. Il y a des choses dont tu n'es pas forcément au courant, parce que je n'ai pas pu te le dire au téléphone. On s'appelle moins, forcément, on se parle moins ... Tu avais peut-être raison en disant qu'on était un peu comme des étrangers l'un pour l'autre. Je ne suis pas totalement d'accord. On a changé, mais paradoxalement, je reste moi, et tu restes toi.

Tout ça pour dire que je veux pas qu'elle parte. Je ne veux pas qu'elle arrête de me parler ... Pas parce que je l'aime toujours et que je cultive cet amour ... Non ... C'est juste que j'ai l'impression de perdre une amie formidable avec qui je peux chanter du Muse quand je le veux, avec qui je peux en parler sans la gaver, avec qui je peux parler de choses profondes et rigoler lorsqu'elle me traite de casquette ou de caca ! Ma cousine a peut-êter raison, je suis peut-être trop sentimental ... Mais je n'ai plus envie de perdre d'amis avant longtemps. Pardonnez-moi pour mes bourdes, je ne suis pas le meilleur des hommes et j'ai des progrès à faire dans ce sens. Je suis désolé ...

Et pour le coup ... Oui, j'espère à moitié que tu liras ça avant que je me connecte, ce soir, sur msn. Je ne sais pas si ça changera grand chose, mais au moins, j'espère que ça aura expliqué certaines choses ... J'espère que je te trouverai sur msn, vraiment ...

Youpi ! Ce sont les vacances (en Italie) ! Le soleil, la chaleur, la transpiration, les bretelles, les robes légères, les lunettes de soleil, les peaux qui sentent bon le monoï ! Owiii ! J'aime ça ! ... Enfin, je crois. Ca faisait un mois que je n'avais pas vu Jane. Notre faute à tous les deux (si elle avait vraiment voulu me voir, elle s'en serait doné les moyens, non ?), même si j'admets que je n'ai pas facilité les choses non plus. Oui, bon ... personne n'est parfait et surtout pas moi !

Bref, ça faisait un mois qu'on ne s'était pas vu. On devait aller voir Twilight 3 : Hésitation (ou Eclipse pour les anglophones). Sympa, le film. Franchement, j'ai été étonné parce que j'ai beaucoup rigolé et que j'ai passé un bon moment. Autant le deuxième m'avait plu, mais sans plus (mais ça, c'est surement à cause des gloussements du public à 96 % féminin de la salle où je suis allé le voir une fois encore avec Jane.), autant celui-là ... Oui, je l'avoue, j'ai bien aimé regardé Twilight 3 ! Snif ...

Surtout que bon, j'étais en agréable compagnie ! Attendez, s'il-vous-plait ! Elle m'a fait un compliment \o/ ! Pour vous dire, je ne saurai vous redire ce qu'elle m'a dit, mais JANE M'A FAIT UN COMPLIMENT ! * est encore sous le choc * ! Sans déconner, je ne sais pas si vous mesurez la gravité et le caractère exceptionnel de ces mots. Nos discussions avec jane ressemblent plus à des joutes verbales qu'à autre chose. Et bien que parfois, je m'abaisse à lui en faire un sur ses tenues (oui, j'aime toujours autant les belles choses u_u) ou sur le parfum de ses cheveux, elle ... non. Du coup, comprenez ma surprise lorsqu'elle m'a dit quelque chose de gentil. J'ai cru l'espace d'un instant que la chaleur lui avait fait perdre la tête !

Bon, finalement, ou pas. Elle m'a frappé et m'a plus ou moins fait comprendre que cet évènement resterait anecdoticque. Soit. J'en attends pas plus d'elle, de toute façon. Par contre ... Qu'est-ce que je veux ? J'ai beau me dire que je sais ce que je veux (ce qui est vrai sur certains points), parfois ... Non. Alors, maintenant, puis-je être capable d'affirmer que je sais ce que je veux ... ?

Je sais que je veux travailler dans le marketing sur internet.

Je sais que je veux protéger mes proches.

Je sais que je veux gadrer contact avec Elia, quoi qu'il m'en coûte.

Je sais que je ne veux pas trop m'éloigner de Jane (elle est fatiguante, du coup, quand je rentre, je suis trop las pour m'épuiser en des choses/réflexions inutiles, j'en viens donc à l'essentiel).

Je sais que je veux continuer de jouer/chanter dans ce groupe.

Je sais que je ne veux pas de copines pour l'instant.
Je sais que voir ces femmes ne me correspond pas du tout mais je veux continuer à les voir pour comprendre, apprendre et m'améliorer (Owiii xD).

Je crois que c'est amplement suffisant, non ? Savoir déjà ce que je veux sur ces points ... C'est bien non ? Et puis en fait ... Qu'importe. J'en ai besoin pour moi, mais je devrais continuer à m'en foutre. Après tout, qui se soucie réellement de ce que je veux ? Personne ne le peut. Personne, puisque tout le monde s'occupe déjà de sa propre vie. Il faudrait que les gens s'abandonnent pour moi alors que je ne suis pas capable de le faire pour eux ? Bwahaha ! Blague ! Non. Les gens qu'ils s'occupent de leurs affaires et ça se passera bien. Je suis qui je suis. J'ai mes défauts et j'ai mes qualités. Je sais que l'indécision est un de mes défauts. Mais j'y travaille, pour être un peu meilleur.

Bon, et pour revennir sur le sujet de l'été, le truc chiant, c'est que mes envies de mordre s'étaient calmés depuis un moment. Elles s'étaient calmées et sont revenues petit à petit. Alors je ne vous dis pas hier, en plein film de vampires le supplice que c'était. La seule chose à laquelle je pensais c'était de mordre. Qu'importe la personne, mais mordre et posseder. Owiii. Je sens que je vais bien m'amuser ces prochains jours =) !

Je vous avais parlé de Stromae il y a quelque mois en vous présentant "Alors on danse". Il a sorti son album il y a quelque semaines et du coup je reviens à la charge avec "Rail de Musique".