Un peu d'électro dans les oreilles, je me demande vraiment si je suis censé être à cette place et pas à une autre. Je ne sais pas ce que je suis censé faire, alors j'envoie tout en l'air. Je le voulais, je le fais. C'est aussi bête et aussi implacable. Je voulais m'en foutre de l'organisation de l'anniversaire du type chez qui je vais samedi soir ... Voilà, j'ai passé une demi-heure à tout foutre en l'air. Je me dis qu'à force de m'entendre gueuler ou en tout cas de me lire, les gens vont se lasser.
Mais je m'en fous de ça aussi. J'ai l'impression d'être quelqu'un d'autre. Je n'avais pas de mots la dernière fois que ça m'est arrivé pour décrire, ça. Mais c'est ce que je ressens. J'ai l'impression de ne pas être moi, d'avoir souillé ou en tout cas concédé une partie de moi-même qui ne devait pas l'être. J'ai laissé trop de gens aller trop loin. Tu voulais que je parle de toi, Romy ? Voilà, c'est le cas. Je ne sais même pas pourquoi je me confie à toi. Mais je le fais et ça m'énerve.
Je n'aime pas me dévoiler. Je n'aime pas depuis qu'elle est partie. Déjà que je n'aimais pas avant, mais elle m'avait "obligé" en quelque sorte à me mettre à nu. J'avais du faire ce travail pour m'ouvrir sincèrement et honnêtement. Mais je me suis refermé comme un crustacé en danger. Je me suis caché. Et je me cache toujours. Et je le ferai jusqu'à ce qu'on me prouve que c'est une bonne chose de ne pas le faire. Ca ne m'a attiré que des problèmes. C'est l'une des raisons pour lesquelles je le fais ici.
Mais en même temps, il y a quelque chose d'excitant à se mettre à nu, comme ça. On ne sait pas, on essaye d'imaginer quelle va être la réaction de son interlocuteur et on l'attend. Tout serait une histoire d'attente ? Non, je ne pense. Je ne sais pas, et à vrai dire, je m'en fous. J'ai plus envie de me tirer une balle dans le pied qu'autre chose. Un genre de suicide qui se répète / tous les jours de l'autodestruction... (Nessbeal - Balle dans le pied).
Alors les enfants, je vous fais peur ? Voyez ma folie, mon mal-être et je vous assure que vous vous demanderez pourquoi vous restez à mes côtés. Je ne vous oblige à rien. Fuyez tant que vous le pouvez, je ne vous retiendrai pas. J'ai trop perdu, trop vite et ça a fait trop mal. Je ne parle pas seulement d'elle, je parle de Palow aussi. Je me souviendrai d'elle comme celle qui m'aura fait comprendre que se confier est risqué. On peut se perdre et en devenir presque fou de tristesse et de déception.
Je ne demande pas à être compris, bien que l'être me ferait du bien. Je ne demande pas à être soutenu tout le temps. je ne demande pas d'ne présence quotidienne mais d'un lien fort. Suffisament en fait, pour que je puisse m'y reposer quand le poids de mes doutes, de ma hargne, de ma déprime est trop lourd pour mes frêles épaules. Quand j'écris ces mots, je me demande s'il y en a d'autres comme moi, que la vie ennuie. Je me demande si je suis le seul à ressentir ce mal-être, cette sensation de ne pas appartenir à ce monde.
En fait, ce n'est pas véritablement vrai. Je sais que je ne suis pas le seul. Alors quoi ? Ces textes sont des appels à l'aide plus ou moins dissimulés ? Ah ah ! Quand bien même ce serait vrai, mon ego m'oblige à me révolter contre cette idée. Je me déteste, mais je m'aime suffisament pour dire que je ne fais confiance qu'à peu de gens, si ce n'est personne. Je les déçois, ils me déçoivent. Au final, c'est de bonne guerre.
Je devrais éviter d'écouter du Nessbeal en écrivant, ça me donne de sales envies. Envie de tout en grosse dose et tout de suite. De quoi être submergé. De quoi m'oublier, un peu. Plus le temps passe, plus mon pseudo s'empreint d'ironie. Comment quelqu'un d'aussi négatif peut répondre au nom de Sun ? Je n'ai pas de réponse, je le fais, c'est tout. J'aime ça. Disosn que j'ai calciné ma raison et la vôtre au passage comme il l'aurait fait.
On finit en musique, comme d'habitude. Nouvelle chanson de Linkin Park. Leur concert va être une tuerie à laquelle je ne participerai malheureusement pas. ><
There's a time, when the operation of the machine becomes so obvious.
Makes you so sick at heart, that you can't take part, you can't even passively take part.
And you've got to put your bodies upon the gears and upon the wheels, upon the levers,
upon all the apparatus. And you've got to make it stop!
Mike:
To save face, how low can you go?
Talk a lotta game, but yet you don't know.
Static on the wind, makes us all say whoa!
The people up top push the people down low.
Get down, and obey every word.
Steady, get in line if you haven't yet heard.
Wanna take what I got, don't be absurd.
Don't fight the power, nobody gets hurt.
If you haven't heard yet, then I'm lettin' you know
There ain't shit we don't run when the guns unload
And no one make a move, unless my people say so
Got everything outta control, now everybody go
Band:
Hey, Hey, Hey, Hey, Hey, Hey, Hey
Chester:
Feel alone, final blow
We, the animals, take control
Hear us now, clear and sure
Wretches and Kings, we come for you
Mike:
So keep face, how slow can you go?
Talk a lotta shit, and yet you don't know.
Fire on the wind, makes you all say whoa!
The people up top and the people down low.
Get down, and I'm runnin' it like that.
The front of the attack is exactly where I'm at.
Somewhere in between the kick and the hi-hat
The pen and the contract, the pitch and the contact
So get with the combat, I'm lettin' them know
There ain't shit you can say to make me back down, no.
So push the button, let the whole thing blow.
Spinning everything outta control, now everybody go.
Band:
Hey, Hey, Hey, Hey, Hey, Hey, Hey
Chester:
Feel alone, final blow
We, the animals, take control
Hear us now, clear and sure
Wretches and Kings, we come for you
Still alone, fight our blow
Filthy animals beat down low
Steel and bone, black and blue
No more the sunshine, We done for you
Mike:
From the front to the back and to side to side
If you feel what I feel, put'em up real high
There's a time, when the operation of the machine becomes so obvious.
Makes you so sick at heart, that you can't take part, you can't even passively take part.
And you've got to put your bodies upon the gears and upon the wheels, upon the levers,
upon all the apparatus. And you've got to make it stop!
And you've got to indicate to the people, run in to the people on it.
And unless you're free, the machine will be prevented from workïng at all!
(Linkin Park - Wretches and Kings - A Thousand Suns)