When black holes fall.

" Allez ... Respire ... "

Je cherche mes mots comme d'autres cherchent leurs voies. Je ne crois pas au destin, ni même en Dieu. Je ne dis pas qu'il n'existe pas de divinités. Je n'y crois pas, voilà tout. C'est mon désir d'indépendance et de liberté qui me pousse à penser de cette manière. Je voudrais marcher sur ma propre voie, sur mon propre chemin, suivre mes propres envies et me planter sur mes propres erreurs.

Je ne suis pas meilleur qu'un autre, bien au contraire. Je fais parti de ces gens qui doutent d'eux-mêmes, qui ne sont pas toujours sûrs de ce qu'ils veulent vraiment.

Aujourd'hui, si je vous écris, c'est parce que je me suis perdu. Ou alors, c'est que je viens seulement de me rendre compte que je ne sais vraiment pas qui je suis. La seule chose dont je suis sûre me concernant est que ce blog représente encore un lieu où je me sens en sécurité. J'ai essayé de parler de mes peurs et de mes doutes à mes proches mais au final, personne n'a pu me donner ce que j'attendais.

Quoi que ça puisse être ...

Mes passages sur mon balcon se répètent et mon manque de nicotine apparait à ces moments. Lorsque la nuit est tombée depuis bien longtemps et que les personnes qui habitent chez moi sont endormis, règne un calme apaisant et effrayant à la fois. Alors, doucement, j'entr'ouvre ma fenêtre et me glisse dehors. L'air frais fouette mon visage qui est parfois éclairé par la lueur de la bougie que ma meilleure amie m'a offerte pour mon anniversaire. Elle dégage une odeur de fruits rouges. Je reste ensuite là, frissonnant et laissant mon esprit s'évader hors de ce quotidien qui m'empoisonne.

Alors bien sûr, je ne suis pas à plaindre. J'ai une famille, des amis, une petite amie qui m'aime et qui se dit prête à me supporter dans ces moments-là. Mais ... Quelque chose cloche. Je n'arrive pas à mettre le doigt dessus. Je n'arrive à oublier cet état que lorsque je suis au téléphone avec Elia et lorsque je suis dans les bras de Jane. Je ne chante plus parce que je n'ai plus le temps. Je ne touche plus à mon piano ni à ma guitare par manque de temps.

Si on rajoute à ça que Romy est à l'hôpital en ce moment ... Non. Non, je ne peux pas. Mais de toute façon, aussi désespérant que ce soit, je n'ai pas le choix. C'est comme ça. Il ne me reste qu'à prendre une consultation chez un psy pour savoir ce que j'ai et pourquoi je n'arrive jamais à être bien.

Alors je m'xplose la tête avec Session de LP, avec Chop Suey! de SOAD, avec Take A Bow et Assassain de Muse parce qu'il n'y a que ça qui puisse passer, en ce moment. Il n'y a que ça qui me fasse chuter dans les abymes de la musique et qui me fait oublier ce pourquoi j'écris. En entrant dans le domaine philosophique, je dirais ma conscience est partie se pendre ailleurs et que l'habitude tient lieu d'automatisme afin que je puisse me concentrer sur autre chose que moi et ma petite personne.

Ca me fait penser à l'une des fois mon ex m'avait dit qu'elle me trouvait lâche. En se consacrant aux autres, en faisant de leur bonheur un objectif, n'est-ce pas une façon pour moi de me fuir et d'ignorer mes propres problèmes ? Si, c'est possible. Mais et alors ? Quand bien même cet argument serait le bon, pouvons-nous dire que c'est un mal ? De toute façon, je ne peux pas me fuir bien longtemps. Je me rattrappe toujours. Toujours.

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Bon ... On va se quitter sur une chanson qui remonte à quelques années maintenant. Les derniers enfants de la générations Y n'ont peut-être pas vu ce film et c'est un tort. Hommage à ceux qui l'ont vu. Cruel Intentions ...

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'Cause it's a bittersweet symphony, this life
Trying to make ends meet
You're a slave to money then you die
I'll take you down the only road I've ever been down
You know the one that takes you to the places
where all the veins meet yeah

No change, I can't change
I can't change, I can't change
But I'm here in my mind
I am here in my mind
But I'm a million different people
from one day to the next
I can't change my mind
No, no, no, no, no, no, no,no,no,no,no,no(fading away)

Well I never pray
But tonight I'm on my knees yeah
I need to hear some sounds that recognize the pain in me, yeah
I let the melody shine, let it cleanse my mind, I feel free now
But the airways are clean and there's nobody singing to me now

No change, I can't change
I can't change, I can't change
But I'm here in my mind
I am here in my mind
And I'm a million different people
from one day to the next
I can't change my mind
No, no, no, no, no, no, no
I can't change
I can't change it

'Cause it's a bittersweet symphony, this life
Trying to make ends meet
Trying to find some money then you die
I'll take you down the only road I've ever been down
You know the one that takes you to the places
where all the veins meet yeah

You know I can't change, I can't change
I can't change, I can't change
But I'm here in my mind
I am here in my mind
And I'm a million different people
from one day to the next
I can't change my mind
No, no, no, no, no

I can't change my mind
no, no, no, no, no,
I can't change
Can't change my body,
no, no, no

I'll take you down the only road I've ever been down
I'll take you down the only road I've ever been down
Been down
Ever been down
Ever been down
Ever been down
Ever been down
That you've ever been down
That you've ever been down

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(The Verve - Bittersweet Symphony)